Paris: Une «créanciale» et un mini-guide pour les pèlerins de Compostelle
Une carte d’identité du pèlerin, initiative de la Pastorale du tourisme
Paris, 18 juillet 1999 (APIC) 1999 est la 117ème année sainte de Saint Jacques de Compostelle, avec pour temps fort le «PEEJ’ 99», qui aura lieu du 4 au 8 août prochains. 100’000 jeunes de toute l’Europe sont attendus. Les pèlerins sont toujours plus nombreux. Pour faciliter leur parcours et l’enraciner dans une démarche de foi, la Pastorale du tourisme et des loisirs en France propose un mini-guide et une «créanciale» (1). Il s’agit d’une sorte de carte d’identité du pèlerin où il pourra en particulier apposer aux haltes quotidiennes le tampon de son pèlerinage.
«C’est un document qui se veut prétexte à dialoguer avec le recteur de sanctuaire ou le curé de paroisse que le pèlerin va croiser. Il a été demandé par des personnes qui veulent donner une dimension spirituelle chrétienne au pèlerinage. Il est délivré par le prêtre de la paroisse de départ», explique Jean-Marie Levrier-Mussat, délégué national de la Pastorale du tourisme, secrétaire du Comité Tourisme et loisirs.
Combien de Français cheminent à pied vers Compostelle ? «Nous n’avons pas de chiffres précis. Je dirais entre 10 et 20’000, sachant que de la Maison St-François, au Puy-en-Velay, il en part un bon millier». Ce lieu, à la fois maison d’accueil et lieu de vie, est tenu par des franciscaines et des adultes en réinsertion. Il a été créé à son initiative. Laïc responsable de l’accueil lors des dernières JMJ (Journées Mondiales de la Jeunesse), il est par ailleurs le co-fondateur de l’association «Villes sanctuaires». Celle-ci travaille en partenariat étroit avec les offices de tourisme des lieux concernés, que ce soit à Paray-le-Monial ou à Ste-Anne d’Auray.
Pour Jean-Marie Levrier-Mussat, «le partenariat avec les pouvoirs publics est une réalité à laquelle nous tenons. Avec le Ministère du tourisme, nous voulons favoriser l’accès aux loisirs et aux vacances du quart monde via les Bourses solidarité vacances. Autre objectif: créer un meilleur accueil des travailleurs saisonniers du tourisme dans les paroisses et par les communautés chrétiennes. Nous travaillons, en lien avec la Jeunesse Ouvrière Catholique (JOC) et le Mouvement Eucharistique des Jeunes (MEJ) à une plate-forme d’accueil afin qu’ils ne soient plus perçus comme des étrangers».
Et de rappeler que la Pastorale du tourisme en France, forte de ses 80 relais diocésains, est rattachée à la Commission sociale des évêques. Mais aussi que, au service de la pastorale ordinaire, elle est à la recherche de nouveaux modes d’annonce et de célébration de la foi dans des occasions particulières comme celle de la «Fête de la mer». (apic/jcn/be)