Il n'y aurait pas de "guerre" au sein de la Curie romaine | © Flickr/MarcBiarnès/CC BY-NC 2.0
Vatican

Pas d'»attaque» contre l'AIF et la Secrétairerie d'Etat

Il n’y a pas «d’attaque» contre la Secrétairerie d’Etat et l’Autorité d’information financière (AIF), a assuré Jean-Baptiste de Franssu, président de l’Institut pour les œuvres de religion (IOR), au journal économique italien Il Sole 24 ore le 10 octobre 2019. Le Français est revenu sur l’enquête menée par l’appareil judiciaire du Vatican au sein de la Secrétairerie d’Etat et de l’AIF.

Le 1er octobre 2019, le promoteur de justice du Vatican avait saisi «des documents et des appareils électroniques» à la première section de la Secrétairerie d’Etat et à l’Autorité d’information financière. Dans le même temps, quatre employés de la Secrétairerie d’Etat ainsi que le président de l’AIF ont également été suspendus, il y a quelques jours, dans le cadre de cette enquête, a informé pour sa part Vatican News le 10 octobre. 

Pas de «guerre» dans la Curie

A la tête de la ›banque du vatican’ depuis juillet 2014, Jean-Baptiste de Franssu est revenu sur les contours de cette enquête. Celle-ci ne reflète aucunement une «guerre» au sein de la Curie, a assuré le Français. De même, elle n’est pas une «attaque» contre l’AIF, ou contre la Secrétairerie d’Etat. «Nous sommes simplement des fonctionnaires qui ont appliqué la loi, respectant l’obligation de signaler – pour la tutelle des institutions – les anomalies constatées dans l’activité quotidienne» économique, a-t-il insisté.

Jean-Baptiste de Franssu a également dressé un bilan général sur la réforme des finances de l’IOR, dont il a la charge. Cet institut est aujourd’hui «complètement renouvelé par rapport à il y a quelques années seulement», s’est-il réjoui. Dans une optique d’amélioration constante, la réforme consiste ainsi en l’application de «l’objectif de transparence et de légalité», a-t-il assuré. Les grilles éthiques d’investissements de l’IOR se veulent ainsi «toujours plus précises et complètes», afin de garantir «une adhésion maximale aux principes éthiques et catholiques». (cath.ch/imedia/cg/rz)

Il n'y aurait pas de «guerre» au sein de la Curie romaine | © Flickr/MarcBiarnès/CC BY-NC 2.0
10 octobre 2019 | 16:20
par I.MEDIA
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