la passation de pouvoir entre le président du pays sortant, Jean-Bertrand
Port-au-Prince, 5février(APIC) Une page se tourne mercredi en Haïti, avec
Aristide, et celui que le peuple haïtien s’est donné le 17 décembre 1995,
René Garcia Préval, âgé de 52 ans. Le candidat élu de la Plateforme Lavalas
avait reçu l’appui de l’ex-président, de l’ancien prêtre, aujourd’hui marié.
Avec 820’000 voix exprimées (87,9%), contre 23’188 et 21’616 au premier
et au second de ses adversaires, Léon Jeune et Victor Benoît, le nouveau
président n’est de loin pas l’élu de tout le monde. Le taux de participation, le 17 décembre, a en effet difficilement franchi le cap des 28%.
L’accord tacite en faveur de l’abstention – protestataire pour beaucoup souhaitée tant par les partis d’opposition que par les militants de Lavalas, qui voulaient qu’Aristide prolonge son mandat, a donc pleinement joué.
René Préval a été le Premier ministre d’Aristide de février 1991 jusqu’au coup d’Etat militaire, le 15 octobre de la même année. Il est pourtant loin d’avoir le charisme et l’aura qu’avait son prédécesseur du moins
au moment de son élection, en décembre 1990 – ce jour là, et pour la première fois depuis la création de leur République en 1804, les Haïtiens eurent la possibilité de désigner un président au suffrage universel -. Une
aura d’ailleurs largement à l’origine du mouvement de sympathie international, à l’origine des pressions exercées sur la junte militaire au pouvoir,
qui permirent le retour triomphal d’Aristide dans son pays le 15 octobre
1994. Soit deux jours après le départ du dictateur Raoul Cédras.
Diplômé en agronomie, directeur du Fonds d’assistance économique et sociale jusqu’à son élection, René Préval à l’instar d’Aristide, a fait de la
lutte contre la pauvreté une priorité. L’insécurité physique et l’insécurité sociale sont les deux faces d’un même problème: la misère, devait-il déclarer peu après son élection. «Mon gouvernement – dont il ne devrait pas
tarder à en donner la composition, avec plusieurs papables au poste de premier ministre – aura pour première tâche de réduire le fossé entre les
classes sociales.
Tout reste à faire
Un credo souvent entendu, y compris du président sortant Aristide. Ce
dernier, qui aura tenu les rennes de son pays moins de deux ans sur les
cinq prévus, laisse derrière lui un pays encore traumatisé par plus de 3
ans de dictature, par la torture et plus de 3’000 morts, par la misère et
la corruption, par la crainte de voir ressurgir les nostaligiques du duvaliérisme, encore bien présents en Haïti. Toutes les armes, dit-on, sont
loint d’avoir été toutes ramassées».
Tout reste à faire. Les dossiers d’il y a cinq ans sont les dossiers
d’aujourd’hui… En plus urgent encore. La préservation de l’environnement,
les réformes des structures et des services, le problème de la réforme
agraire, de l’organisation de la production, des systèmes alternatifs, le
partage social et la ficalité… font parties des même s préoccupation
qu’en 1990. Pour Charles Ridoré, Haïtien d’origine, sociologue et secrétaitre romand de l’Action de Carême, la question est de savoir si Préval poursuivra dans la ligne d’Aristide, avec qui il a partagé l’exil. «On peut le
penser. Mais rien n’êst moins sûr… Les gens attendront des résultats à
cours termes». Le président Préval passe pour un homme plus modéré qu’Aristide. «Ce qui peut constituer un atout vis-à-vis des gens qui ne voulaient
pas d’Aristide, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Plus modéré, plus gestionnaire que son compagnon, il pourrait donner confiance aux
investisseurs».
René Préval s’est en outre montré favorable au maintien de la Minuha
(Mission des Nations Unies pour haïti), dont le départ est fixé au 29
février prochain. Un départ qu’il ne souhaite pas si précipité. On sait
qu’il a demandé le renouvellement de cette force pour au moins six mois. Le
31 mars 1995, les quelque 21’000 américains débarqués le 19 septembre 1994
en Haïti, afin d’assurer le retour Les forces américaines cédaient leur
place a des troupes de l’ONU: 6’000 soldats et 900 policier, dont le tiers
d’entre eux étaient américain.
Programme pour une aternative de justice dont le prèe frunjean est le
coordinateur général. Relations pas bonnes avant… et maintenant, avec le
nouveau… oui, elles sont déjà nettement meilleures pour le moment.. il
faudra voir pour le futur. Une meilleure crelation déjà avec le dernier
présent et le dernier gouvernement. Téconciliation entre la hiérarchie de
l’Eglise qui s’est souvent montré critique d’Aristide et la base? Juste?
Oui, c’est bien cela.
Commentest perçu par les communauté le nouveau nonce? Aucune
inflioormation pour l’instant.. son image est pour l’instant bonne.
Mercredi qu’est-ce que les haitiens attendent de ce changement de gouvernement. Qu’aristide parte. C’est bien le moment… on verra avec le nouveau
on espère qu’il nous donner a mieux… Vous êtes décue? d’aristide? En partie, nous somes tous décus les haïtines.. on a trop souffert pour attendre
ce retoure… aui n’â pourtant rien changé à nos misères à nos peines et à
nos insécurités… Malgré l’ONU … Ilne s’est rien passé. Au contraire.
Les choses ont empirées.. Chantal,, porte parole dporgamme pour une alternative de justice.
Un porte-parole de Justice et paix… Difficile de juger l’action du
«Père Arisitde… les deux cinquième de son mandat passé hors du pays…
Puis à son retour, il a été vicvtime de l’image ou plutôt de ce qu’on a dit
de lui qu’il était devenu lors de son exil à New York l’otage des américains…
A propos des relations Eglises Erats… Fondamentalement changééé.. même
si il faudra plus de recul pour apprécier le travail du nonce, le travail
de la conférence et les désirs et souhaits de la base.. voir si par le
futur, les deux travailleront au bien commun…