Lausanne: Sylvie Arnaud devient la première femme présidente du Synode de l’EERV

Pour la première fois, le Conseil synodal compte une majorité féminine

Lausanne, 28 juin 2014 (Apic) Pour la première fois, une femme présidera le Synode de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (EERV). Il s’agit de Sylvie Arnaud, une laïque d’Yverdon-les-Bains âgée de 43 ans. Les nouveaux délégués du Synode de l’EERV ont siégé samedi 28 juin à Lausanne pour élire les autorités de l’Eglise et différentes commissions.

Le nouveau Bureau du Synode se compose de Sylvie Arnaud, présidente, de Christine Girard, vice-présidente (diacre) et de François Paccaud, secrétaire (pasteur). Il s’agit d’un événement historique, puisque Sylvie Arnaud est la première femme présidente du Synode.

En élisant le Conseil synodal, le Synode a choisi la continuité, mais il faut noter que c’est la première fois que le Conseil synodal compte une majorité féminine. Le Synode a réélu au premier tour les 3 ministres et les 3 laïcs sortants qui se représentaient. La laïque Myriam Karlström, psychologue, fait son entrée dans l’exécutif, en remplacement de Rémy Pingoud qui se retirait. L’élection n’a pas suscité de grand débat préalable.

Appartenir à l’Eglise par conviction plus que par conformisme

L’exécutif se compose de 4 laïcs et 3 ministres, selon le règlement. Tous les candidats laïcs ont été élus: Pascale Gilgien (63 voix sur 67), Esther Gaillard (61 voix), John Christin (59 voix) et Myriam Karlström (58 voix). Les trois ministres élus sont Line Dépraz (50 voix), Xavier Paillard (44 voix) et Jean-Michel Sordet (39 voix). Les autres candidats non élus, les pasteurs Martin Hoegger et Daniel Fatzer, ont récolté respectivement 28 voix et 12 voix. Le nouveau Conseil synodal s’est constitué ainsi: Xavier Paillard assurera la présidence, Pascale Gilgien la vice-présidence et Jean-Michel Sordet la trésorerie.

Le nouveau président a souligné trois enjeux pour la nouvelle législature. Il s’agira premièrement de mettre en avant l’évangélisation, pour aller vers une Eglise de témoignage à laquelle on doit appartenir par conviction, plus que par conformisme. Le deuxième enjeu sera le travail en lien avec les familles et la catéchèse. Le troisième, la gestion du pluralisme en Eglise, avec une meilleure définition des relations de l’EERV avec le courant évangélique.

Le Synode a aussi élu les membres de différentes commissions (Commissions de consécration et d’agrégation, de gestion, des finances, de discipline, de recours en matière de discipline, et de recours en matière de procédure), ainsi que les délégués à l’Assemblée générale de la FEPS et au Synode missionnaire. (apic/eerv/com/be)

28 juin 2014 | 23:20
par webmaster@kath.ch
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