Jura: L’Institut des Côtes fermera ses portes le 31 juillet prochain
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Un témoin de la scène des écoles privées jurassiennes disparaît
Le Noirmont, 20 avril 1999 (APIC) L’Institut des Côtes, près du Noirmont, dans le Jura, va fermer ses portes. La baisse du nombre d’élève et le volume des charges toujours plus importantes sont à l’origine de cette décision. Une décision annoncée lundi par le Conseil de Fondation. Pendant de nombreuses années, des Pères rédemptoristes ont assuré l’enseignement. Un enseignement repris par des laïcs depuis quelques années.
L’Institut des Côtes fermera ses portes le 31 juillet prochain. Un témoin important de la scène des écoles privées jurassiennes disparaît. Une page se tourne: fondé en 1919, le Collège des Côtes terminera donc son existence 80 ans plus tard. Trois enseignants – y compris le directeur -, un éducateur et un employé à plein temps perdront leur emploi.
Les effectifs des élèves ont été constamment en baisse ces dernières années: alors que le collège pouvait accueillir un maximum de 50, voire 52 élèves, il n’y a plus actuellement que 31 élèves. L’internat recevant encore 25 pensionnaires. La Fondation sera quand à elle dissoute le 31 août.
Dans un communiqué rendu public lundi, le président du Conseil de Fondation Les Côtes, Luc Fleury indique qu’il n’est hélas plus possible d’attendre en continuant à jongler financièrement. Il précise que la décision de fermer le collège «intervient à un moment où l’établissement garde sa capacité d’honorer l’intégralité de ses engagements financiers envers ses collaborateurs: son bailleur, la Communauté du Saint-Sacrement, et l’ensemble de ses partenaires.
Les rédemptoristes maintiennent leur présence
Le communiqué du Conseil de Fondation exprime enfin sa gratitude envers ceux qui ont œuvré en faveur du soutien de l’Institut: les autorités cantonales, la Collectivité ecclésiastique catholique du Jura. La commune du Noirmont, la Congrégation du Saint-Sacrement. Six Pères de cette Congrégation vivent d’ailleurs encore dans le collège, mais n’y enseignent plus. La pédagogie étant réservée aux professeurs laïcs. Les rédemptoristes, propriétaires du bâtiment, vont y maintenir leur présence, sans, pour l’heure, aucun projet particulier en vue. (apic/qj/pr)
