Cameroun: Forte croissance des demandes d’admission à l’Université catholique d’Afrique centrale (UCAC)
Rentrées académiques à Yaoundé et Douala
Yaoundé, 22 novembre 2010 (Apic) L’Université catholique d’Afrique centrale (UCAC) a connu une année académique 2009-2010 positive, tant du point de vue des résultats, du respect des modules d’enseignements, des innovations, que de l’accroissement des effectifs, s’est félicité l’abbé Christian Mofor, son recteur.
L’Université catholique d’Afrique centrale (UCAC), basée à Yaoundé, a été créée en 1989 par l’Association des Conférences épiscopales de la région d’Afrique centrale (ACERAC). Elle regroupe les Conférences épiscopales nationales du Cameroun, du Congo (Brazzaville), du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad. Elle a ouvert ses portes, le 30 septembre 1991, avec 111 étudiants.
Comptant 1’600 étudiants en 2008, l’UCAC a enregistré 1’800 étudiants au cours de l’année 2009-2010, rapporte sur son site internet le journal en ligne «L’Effort camerounais» (www.leffortcamerounais.com) de l’Eglise catholique du Cameroun, le 10 novembre. Toujours selon le recteur Mofor, le nombre d’étudiants aurait pu être plus important si les locaux l’avaient permis.
Les innovations
L’UCAC a mis en place de nouvelles filières de formation, avec 6 licences et 10 masters en sciences sociales et de gestion, auxquelles s’ajoutent des cycles de doctorat, ouverts dans les facultés de théologie, des sciences sociales, en droit de l’homme et en action humanitaire.
L’autre innovation concerne la création d’un secrétariat général académique, dont la mission est de réfléchir à l’élaboration des programmes de formation, répondant aux exigences de compétitivité du milieu universitaire. Face à une demande des étudiants toujours croissante, l’UCAC doit se doter de nouvelles infrastructures.
Affiner la connaissance pour le service des autres
Mgr Victor Tonye Bakot, archevêque de Yaoundé et Grand chancelier de l’UCAC, a exhorté les dirigeants de l’Université à «intensifier» le partenariat avec les entreprises nationales et internationales, afin de permettre aux étudiants de se frotter au monde professionnel.
Mgr Piero Pioppo, nonce apostolique au Cameroun et en Guinée équatoriale, a mis l’accent sur l’unité de la «grande famille» de l’UCAC. Il a également invité la communauté universitaire à «affiner la connaissance, non pas pour dominer, mais pour être au service des autres».
La leçon inaugurale de la rentrée académique 2010-2011 a été prononcée par Marie-Thérèse Mengue, enseignante à la faculté des sciences sociales et de gestion de l’UCAC. Le thème était: «Les sciences sociales peuvent-elles être un outil stratégique de l’entreprise?»
Rentrée à l’Université catholique Saint Jérôme (UCD)
A Douala, capitale économique et seconde ville du Cameroun, la nouvelle Université catholique Saint Jérôme (UCD) chapeaute deux Instituts: l’Institut Supérieur des Sciences Religieuses (jadis baptisé Ecole cathédrale de théologie de Douala: ECATHED) et l’Institut Catholique des Sciences de Gestion Appliquée. Selon Mgr Paul Nyaga, son recteur, les deux instituts délivrent, après trois années d’études, des licences professionnelles dans les domaines des finances, comptabilité et fiscalité, de l’audit et contrôle de gestion, des banques et assurances, du marketing, commerce, vente et communication, des ressources humaines, éthique et administration, et des études religieuses. Une place de choix est également offerte pour la formation continue à travers le Master (I et II), le MBA et les études doctorales. (apic/ibc/ggc)
