Rome: Ali Agca et «L’Avvenire» à court d’idée (150594)
L’auteur de l’attentat contre le pape
revient sur son acte par média interposé
Rome, 15mai(APIC) Dans une interview accordée à un quotidien italien le
jour anniversaire de l’attentat contre le pape, le 13 mai 1981, Ali Agca,
emprisonné à vie, revient sur les motifs de son geste, qui restent en partie mystérieux. En 13 ans, l’auteur de l’attentat contre le pape en a donné
plusieurs, tous aussi différents les uns que les autres, à commencer par le
complot international, avec la complicité des services sercrets bulgares et
de la mafia turcque, en passant par une motivation pseudo-religieuses, dès
1985.
«Je suis Jésus-Christ envoyé sur terre pour annoncer au monde que la
destruction du genre humain est imminente et qu’elle aura lieu pendant cette génération», déclare sans rire Ali Agca, dont les propos sont repris le
plus sérieusement du monde par le journal catholique «L’Avvenire».
Cette génération, poursuit-il, a commencé le 9 janvier 1958 avec ma
naissance. «En réalité, le jour de l’attentat, je ne sais pas pourquoi j’ai
tiré». Il aurait appris plus tard, «suite à une révélation divine» l’importance de son rôle comme acteur et comme messager.
Il est certes «attristé d’avoir fait souffrir le pape», mais, «je le répète, cela devait arriver. Si cela n’avait pas été de ma main, une autre
aurait accompli le geste». Ali Agca, écrit «L’Avvenire», affiche une admiration profonde pour sa victime. «Un homme qui, en Occident, représente un
symbole, un guide moral digne de ce nom. Sans le pape, sans le Vatican,
l’Occident serait dans la barbarie».
«Lorsque le pape m’a rendu visite dans ma prison en 1983, «nous n’avons
parlé que de religion: Fatima, la résurrestion, l’Ascension de Jésus de Nazareth… Je lui ai demandé, ajoute-t-il, de révéler le troisième secret de
Fatima. Le pape m’a répondu que cela aura lieu seulement après la mort de
Soeur Lucie». (apic/sv/pr)