Il encourage à approfondir l’héritage du pape polonais
Rome: Benoît XVI a reçu les membres de la fondation Jean-Paul II
Rome, 23 octobre 2006 (Apic) Le pape Benoît XVI a encouragé les membres de la fondation Jean-Paul II à approfondir l’héritage du pape polonais. Il a reçu en audience les membres de cette fondation, le 23 octobre 2006, à l’occasion de son 25e anniversaire.
Le pape a confié au membre de la fondation, «le devoir d’approfondir et de manifester aux futures générations, la richesse» du message de Jean-Paul II (1978-2005).
Dans son discours aux 800 membres de la fondation, Benoît XVI a salué les représentants de «tous ceux qui dans le monde entier s’engagent pour maintenir vivante la mémoire de Jean Paul II». Le pape a aussi ajouté que cet engagement prenait «un nouveau sens» avec les recherches menées pour «approfondir le patrimoine spirituel de Jean Paul II», un pape «philosophe et théologien, grand pasteur de l’Eglise», qui a répandu «l’Evangile dans le monde, en utilisant les méthodes indiquées par le concile Vatican II». Benoît XVI a ajouté que son prédécesseur avait aussi tracé «les lignes du développement de la vie de l’Eglise dans le nouveau millénaire».
Au début de l’audience, le cardinal polonais, Stanislas Dziwisz, archevêque de Cracovie et ancien secrétaire particulier de Jean Paul II, a retracé les 25 ans d’histoire de la fondation.
Créée par décret pontifical, le 16 octobre 1981, la fondation Jean-Paul II s’est développée en particulier à Rome et à Lublin (Pologne), où une maison a été fondée après la chute du bloc de l’est, grâce à l’appui des «Cercles des amis de la Fondation Jean-Paul II». Elle a pour but, entre autres, de soutenir la formation de prêtres et de laïcs originaires d’Europe centrale. Elle délivre des bourses d’études.
Objectifs
Fondation religieuse à but non lucratif, l’objectif de la Fondation Jean-Paul II est officiellement «de soutenir et de mener des initiatives à caractère scientifique, culturel, religieux et caritatif liées au pontificat» du pape polonais, peut-on lire sur la brochure de présentation de l’organisme.
Les ressortissants d’une dizaine de pays européens admis par la Fondation, une fois leur diplôme en poche, doivent retourner dans leur pays d’origine pour commencer leur vie professionnelle et s’engager dans des institutions ecclésiastiques ou laïques. (apic/imedia/pad/pr)