Rome: François Bayrou président de l’UDF à Rome

«La maladie de Jean Paul II est un message pour l’Eglise»

Rome, 28 février 2005 (Apic) François Bayrou, homme politique français, président de l’UDF, présent la semaine dernière à Rome, s’exprime sur la santé de Jean Paul II. Pour un fidèle «seul compte le message spirituel» et non les structures.

François Bayrou, homme politique français, président de l’UDF, à Rome en fin de semaine dernière pour une rencontre entre Démocrates européens et américains, a donné son sentiment de catholique sur l’état de santé de Jean Paul II. Il était interviewé par le correspondant de l’Apic à Rome.

Pour François Bayrou, «tout ceux qui aiment cet homme souffrent avec lui dans cette fin de vie, lourde à porter, comme un calvaire». Des hospitalisations répétées, affirme-t-il, l’affaiblissement progressif «évoquent en effet un chemin de Croix, qui a une grande signification dans l’aventure humaine et qui sert en même temps le coeur de tous ceux qui ont connu et aimé cet homme, comme figure de proue, jeune et entreprenant.

Interrogé sur la souffrance du pape, François Bayrou affirme que la dignité et le sens de la vie ne s’arrêtent pas avec la jeunesse et la bonne santé. «Il y a autant à comprendre sur soi-même et à apporter aux autres dans les derniers mètres que dans les premiers».

Sur l’avenir du gouvernement de l’Eglise, l’homme politique français rappelle que la «puissance» de l’Eglise est dans le domaine spirituel et qu’»il ne faut pas la lire comme un gouvernement séculier, où ce genre de fragilité ne serait pas imaginable».

Beaucoup de membres de l’Eglise sont des personnes âgées, ajoute-t-il, des personnes qui souffrent et qui s’interrogent sur la mort. L’Eglise ce n’est pas seulement des nonciatures, des légats et des administrations. Pour un fidèle et pour un croyant, ce ne sont pas les considérations administratives ou politiques qui comptent, c’est le message spirituel. Face à la souffrance et à la mort, il a tout son sens» (apic/imedia/hy/vb)