Dieu ne veut pas la maladie, il n’a pas créé le mal et la souffrance

Rome: La maladie nous fait mieux comprendre le mystère de l’homme, affirme Jean Paul II

Rome, 13 février 2000 (APIC) La maladie nous fait mieux comprendre le mystère de l’homme, a déclaré dimanche Jean Paul II lors de la traditionnelle prière de l’angélus, place Saint-Pierre à Rome. Au lendemain du grand rassemblement des malades et du personnel soignant, qui a vu la participation de plus de 20’000 pèlerins, dont des milliers en chaise roulante, le pape a une nouvelle fois encouragé les malades.

C’est au Jubilé des malades, célébré le 11 février 2000 au Vatican, que Jean Paul II a consacré son message dominical du 13 février, en s’adressant à midi aux pèlerins réunis sur la place Saint-Pierre. «Dieu ne veut pas la maladie. Il n’a pas créé le mal et la souffrance», leur a-t-il affirmé. «Son amour est tout entier tendu vers la guérison de l’homme».

«La maladie nous aide à comprendre le mystère de l’homme», a toutefois expliqué Jean Paul II. «Quand nous sommes malades, nous expérimentons la fragilité humaine et nous ressentons fortement le désir de guérir. En Jésus, qui est pris de pitié pour nous, nous trouvons le soutien et la réponse à nos attentes les plus profondes. Dans sa croix, toute souffrance acquiert une possibilité de sens. La maladie ne cesse pas d’être une épreuve, mais elle est illuminée par l’espérance».

Le 18 février, Jubilé des artistes

En concluant son message, Jean Paul II a évoqué la prochaine journée jubilaire, celle des artistes, qui sera célébrée le 18 février. Le pape leur a déjà rendu hommage en les définissant comme des «interprètes privilégiés du mystère de l’homme». Ils sont en effet «dotés par Dieu de capacités spéciales d’intuition et d’expression», a-t-il souligné. «Le Christ est la source suprême d’inspiration de l’art universel, et l’époque contemporaine, bien que marquée par l’athéisme, le confirme: les plus grands artistes de tous les continents ont senti l’exigence de se mesurer avec Jésus et avec son mystère inépuisable». (apic/imed/be)

13 février 2000 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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