Rome: le pape rappelle la figure de saint Ignace de Loyola (010891)

Clôture de l’»Année ignatienne»

Rome, 1eraoût(APIC) L’audience générale du mercredi coïncidait cette semaine avec la clôture de l’»Année ignatienne», qui marquait le 450e anniversaire de la fondation de la Compagnie de Jésus et le 500e anniversaire

de la naissance de son fondateur, saint Ignace de Loyola. Jean Paul II

s’est adressé aux pèlerins venus de Slovénie et d’Union soviétique. Il a

surtout souligné le caractère spécifiquement pèlerin de la démarche de

saint Ignace.

Arrivé en hélicoptère de sa résidence d’été de Castelgandolfo, le pape a

évoqué la paix «si désirée et implorée» en Yougoslavie. Au cours de l’audience, il a salué le Choeur des Cosaques de Volgograd, en Union soviétique.

L’Eglise a célébré mercredi la fête de saint Ignace de Loyola, le fondateur de la Compagnie de Jésus, qui mourut à Rome le 31 juillet 1556. Cette

fête a marqué la fin de l’»Année ignatienne», qui a débuté le 27 septembre

1990, jour du 450e anniversaire de la reconnaissance de la Compagnie par le

pape Paul III, par la bulle Regimini militantis Ecclesiae.

Saint Ignace pèlerin de Dieu

Jean-Paul II a rappelé la figure du basque Ignace de Loyola en indiquant

qu’il fut réellement un pèlerin, non seulement parce qu’il a parcouru beaucoup de chemin pour prêcher l’Evangile, mais surtout parce que ce noble

basque qui avait d’abord opté pour une carrière militaire a connu «un long

chemin intérieur en passant de la recherche des honneurs et des vanités du

monde à la ferme volonté de vivre uniquement pour le Seigneur universel Jésus-Christ».

Interviewé par Radio Vatican dans le cadre de la clôture de l’»Année ignatienne», le général des jésuites, le Père Peter-Hans Kolvenbach a mis en

évidence le fait que cette Année a été célébrée également au Vietnam, où

les familles religieuses doivent encore rester clandestines. Il a en outre

relevé que beaucoup de jésuites se sont offerts pour partir en mission en

Albanie, en Union soviétique, en Chine et en Scandinavie, comme le demande

le Saint-Siège.

La fin de l’»Année ignatienne» a été marquée par une messe au soir du 31

juillet à Rome, dans l’église des jésuites, célébrée par le Père Kolvenbach

assisté du cardinal Eduardo Martinez Somalo, titulaire de cette église.

(apic/jt/sjb)