Six grosses caisses en bois scellées ont été déposées

Rome : Le procès de béatification de Claire de Castelbajac entame sa phase romaine

Rome, 19 février 2008 (Apic) Après la clôture de l’enquête diocésaine du procès de béatification de la jeune Française Claire de Castelbajac (1953-1975), le 16 février 2008, le dossier a été déposé au Vatican à la Congrégation pour les causes des saints, le 19 février, a constaté I.Media, partenaire romain de l’Apic.

5 religieuses de l’abbaye cistercienne de Sainte-Marie de Boulaur (France), dont l’actuelle postulatrice soeur Emmanuelle Desjobert, accompagnées du promoteur de justice, le Père Philippe Curbelié, ont ainsi déposé 6 grosses caisses en bois scellées à la Congrégation pour les causes des saints contenant les pièces du procès diocésain.

L’enquête diocésaine avait été ouverte en 1990. Avant l’ouverture de la phase romaine de béatification de cette jeune fille emportée à l’âge de 21 ans par une méningo-encéphalite virale foudroyante, les acteurs du procès devront nommer un postulateur romain. Un tel type de procès en béatification met en moyenne une vingtaine d’années avant d’aboutir.

Claire de Castelbajac est née le 26 octobre 1953 dans une famille profondément chrétienne, dans le sud-ouest de la France. Elle acquiert très tôt un grand sens spirituel et artistique, qui la motivera dans le choix de ses études supérieures. Après une demi-année d’histoire de l’art à la faculté de lettres de Toulouse, Claire part en Italie où elle prépare le concours de l’Institut central de restauration. Reçue en décembre 1972 elle s’installe alors à Rome.

Alors immergée dans un milieu agnostique et matérialiste, Claire connaît une période de doutes et manque de perdre la foi. Au retour d’un voyage en Terre Sainte, en 1974, elle rentre profondément convertie. Elle est alors envoyée à Assise pour travailler à la restauration des fresques de la basilique inférieure. Quelques semaines plus tard, elle rentre en France pour passer Noël, elle tombe malade et est emportée en quelques jours par une méningite foudroyante.

La joie est un aspect significatif de sa vie spirituelle. Quelques jours avant sa dernière maladie, elle affirme: «Je suis tellement heureuse que si je mourais maintenant, je crois que j’irai au ciel tout droit, puisque le ciel c’est la louange de Dieu, et j’y suis déjà». (apic/imedia/ami/ms/pr)

19 février 2008 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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