L’Eglise catholique en état de choc
Rome: Télégramme de Jean-Paul II suite à l’attentat dans une église du Bangladesh
Rome, 4 juin 2001 (APIC) Jean Paul II a envoyé un télégramme à l’évêque de Khulna au Bangladesh, Mgr Michael Atul D’Rozario, après l’attentat «tragique» qui a causé la mort de 10 personnes, le 3 juin 2001, pendant la messe. De son côté, l’évêque de Khulna s’est dit «affligé» et «choqué» par cette nouvelle, alors qu’il se trouvait aux Etats-Unis.
«Profondément attristé par la nouvelle de l’explosion à l’église de Baniarchar, Jean Paul II vous demande d’assurer les paroissiens de sa proximité dans la prière», écrit le cardinal Angelo Sodano, secrétaire de l’Etat du Vatican, au nom du pape. «Il condamne les actes de violence et de destruction, et appelle tout le monde à coopérer à assurer un climat de paix et de respect», ajoute le cardinal Sodano.
Une bombe a explosé dans l’église de Baniarchar le matin du 3 juin alors que près de 400 personnes participaient à la messe de Pentecôte. Cachée parmi des livres, la bombe a provoqué la mort de 10 personnes, blessant 10 autres fidèles. Les funérailles des victimes ont eu lieu le 4 juin.
«Je suis profondément peiné et choqué» a déclaré pour sa part Mgr Atul D’Rozario à l’agence Fides au lendemain de l’attentat. Se trouvant aux Etats-Unis «pour des raisons pastorales», le prélat a affirmé ne pas arriver «à imaginer qui est derrière ce massacre». «Nous condamnons l’attentat et nous demandons immédiatement une enquête», a-t-il ajouté.
Même si les circonstances de l’attentat ne sont toujours pas connues, l’agence Fides émet l’hypothèse des groupes islamiques fondamentalistes, «malgré les bonnes relations entre catholiques et musulmans», ces derniers représentant 85% de la population. (apic/imed/bb)
