Slovénie: «Justice et paix» proteste contre l’intention (261191)
d’inscrire le «droit à l’avortement» dans la Constitution
Ljubljana, 26novembre(APIC) Le président de la Commission épiscopale
«Justice et paix» de Slovénie, Anton Stres, proteste contre l’intention du
gouvernement à majorité démocrate-chrétienne au pouvoir à Ljubljana d’inscrire le «droit à l’avortement» dans la Constitution de cette République
qui s’est récemment déclarée indépendante de la Yougoslavie.
Anton Stres, dans une interview à la télévision slovène, a relevé qu’un
tel article constitutionnel violerait les conventions internationales sur
les droits de l’homme et spécialement les droit de l’enfant. Le président
de la commission «Justice et paix» a souligné que dans aucune Constitution
d’un Etat démocratique un tel droit est inscrit, mais seulement dans celle
de quelques Etats communistes.
L’inscription dans la Constitution d’un «droit à l’avortement» serait
inacceptable pour la majorité des citoyens slovènes, a encore souligné Anton Stres. Les questions relatives à l’avortement ne doivent pas être traitées dans la Constitution, mais réglées au niveau de la législation, comme
toujours en pareil cas, a-t-il encore noté.
Le «Conseil pour la protection des droits de l’homme», dont fait partie
le président de «Justice et Paix», a proposé une formulation de compromis
qui parle de «liberté de décision», mais la Commission constitutionnelle
l’a refusée. Anton Stes reproche aux chrétiens-démocrates au pouvoir en
Slovénie d’être d’accord avec le «droit à l’avortement» uniquement parce
qu’ils ne veulent pas courir le risque que l’adoption de la nouvelle Constitution soit retardée. (apic/kpr/be)