Messes du jubilé à Zurich et à Genève

Suisse: L’Opus Dei en Suisse depuis 50 ans

Zurich, 19 septembre 2006 (Apic) L’Opus Dei, l’»OEuvre de Dieu» en latin, est une institution de l’Eglise catholique fondée en 1928 par un prêtre espagnol, Josémaria Escriva de Balaguer. En Suisse, l’»OEuvre de Dieu» – dont la mission consiste à diffuser l’idée que le travail et les circonstances ordinaires sont une occasion de rencontrer Dieu et de servir les autres – est né il y a 50 ans.

L’Opus Dei célèbre ce jubilé lors de deux messes: l’une le 2 octobre à Zurich, en l’église de Liebfrauen, présidée par Mgr Paul Vollmar; l’autre le 6 octobre, à la basilique Notre-Dame de Genève, présidée par Mgr Bernard Genoud.

L’Opus Dei collabore avec les Eglises locales, en proposant des moyens de formation chrétienne (des cours, des retraites, un accompagnement spirituel), à l’attention des personnes qui désirent renouveler leur vie spirituelle et leur apostolat.

La présence de l’OEuvre en Suisse date d’octobre 1956. A cette époque, deux jeunes hommes descendaient du train en provenance de Rome pour établir à Zurich le premier centre de l’Opus Dei en Suisse. Il s’agissait d’un architecte, Pedro Turull, accompagné d’un prêtre, l’abbé Juan Bautista Torelló. Depuis cet événement, 50 ans ont passé.

Pedro Turull et l’abbé Torelló arrivaient à Zurich, le bagage plutôt léger et sans trop de connaissances de la langue locale. Ayant loué un petit appartement à la Hottingerstrasse, ils nourrissaient déjà le désir ambitieux d’ouvrir dès que possible une résidence pour étudiants. Dans les mois précédant leur arrivée, le fondateur, Josémaria Escrivá, avait parcouru la Suisse et préparé le terrain. En août de la même année le deuxième Congrès général de l’Opus Dei avait eu lieu à Einsiedeln.

Quelques mois plus tard, cependant, Torelló dut rentrer en Italie, et ce n’est qu’en 1958 que le travail apostolique put réellement commencer, avec le renfort de quelques membres de l’Opus Dei qui avaient trouvé un travail à Zurich, ou s’étaient inscrits à l’une des hautes écoles de la place.

En 1961 une société est constituée, la Société Culturelle Arbor, dont la première tâche sera de mettre sur pieds et de soutenir la toute nouvelle résidence pour étudiants, le Studentenheim Fluntern, confiant son animation spirituelle à l’Opus Dei. L’achat de la maison avait été rendu possible grâce à la généreuse collaboration de deux entrepreneurs zurichois dont l’un connu personnellement par Escrivá. En 1964, l’Opus Dei était en mesure d’envoyer également un petit groupe de femmes, qui mirent en marche une résidence analogue pour jeunes filles, le Studentinnenheim Sonnegg, proche des sites universitaires.

Extension en Suisse

Dans les années suivantes, l’Opus Dei a continué à se développer à Zurich et depuis Zurich. Des Centres ont été érigés, avec l’autorisation des évêques diocésains, en 1966 à Fribourg, en 1975 à Genève, en 1991 à Lausanne, et en 1997 à Lugano. Actuellement, la Prélature de l’Opus Dei en Suisse compte environ 210 fidèles, dont 12 prêtres, précise l’abbé

Beat Müller, du Bureau d’information de la Prélature de l’Opus Dei en Suisse, à Zurich.

Un nombre bien plus élevé de personnes et de familles bénéficient de ses activités de formation et de suivi spirituel «dans le sens de la reconduction au Christ de la vie quotidienne», précise-t-il. Des clubs pour les jeunes ont également vu le jour sous l’impulsion des parents. (apic/com/bm/be)

19 septembre 2006 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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