Record de dons battu en France, malgré la polémique
Suisse: Le Téléthon récolte plus de 2,3 millions de francs en Suisse
Berne, 10 décembre 2006 (Apic) Les promesses de dons du 19e Téléthon suisse ont atteint plus de 2,3 millions samedi soir, à la fin de l’opération en faveur des victimes de maladies génétiques. C’est 120’000 francs de plus qu’à la fin de l’action 2005.
Selon les derniers chiffres communiqués par l’organisation, la Suisse romande se taille la part du lion avec plus de 2 millions de francs de dons. La Suisse italienne a récolté 200’000 francs et 25’000 francs ont été recueillis grâce à Internet. Cette année, les cantons de Zurich, St-Gall et Soleure ont rejoint la manifestation.
L’argent est destiné pour moitié à la recherche. L’autre moitié sert à améliorer la qualité de vie des quelque 20’000 patients en Suisse, en favorisant leur autonomie et leur vie sociale. Les chiffres définitifs seront publiés le 30 juin.
En France, le Téléthon 2006 a comblé les espérances de ses organisateurs en recueillant plus de 101 millions d’euros de promesses de contre les maladies génétiques, un montant supérieur à l’an dernier en dépit d’une controverse avec l’Eglise catholique. Les compteurs continuent cependant à tourner puisque l’an dernier, dix jours après la fin de l’événement télévisé, le Téléthon s’était achevé sur un total de 104,1 millions d’euros au bénéfice de l’Association française contre les myopathies (AFM), organisatrice de l’événement.
L’incertitude du Téléthon portait cette année sur la mobilisation des donateurs, après la polémique lancée ces dernières semaines par des qui ont dénoncé la recherche sur les cellules souches embryonnaires (moins de 1,5% du budget, selon l’AFM). Une polémique a en effet éclaté cette année lors de cette édition. Plusieurs responsables et associations catholiques ont protesté contre le danger de dérive «eugéniste» de certaines expériences sur les embryons dans le cadre de la lutte contre les maladies génétiques.
L’Association française contre les myopathies avait répliqué en soulignant que les sommes récoltées par le Téléthon «ne servent pas à financer le diagnostic pré-implantatoire (DPI)» et qu’elle «combat pour la vie». (apic/ag/pr)