Sur «Esplanade des religions» de Bussy Saint-Georges
France: Le plus grand temple bouddhiste d’Europe fête son premier anniversaire en juillet
Paris, 24 juin 2013 (Apic) Le plus grand temple bouddhiste d’Europe, à Bussy Saint-Georges, dans la région parisienne, fête son premier anniversaire du 6 au 14 juillet 2013. Cette «ville-champignon» de près de 30’000 habitants, en région Île-de-France, se trouve en plein cœur de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée. Sur son «Esplanade des religions», elle abrite la pagode taïwanaise de l’ordre du Fo Guang Shan, inaugurée il y a tout juste un an.
A quelques encablures du parc d’attraction de Disneyland, Bussy Saint-Georges, en Seine-et-Marne, accueille un projet unique en France d’»Esplanade des religions» comprenant, outre la pagode chinoise, encore une synagogue, une mosquée, une pagode bouddhiste laotienne et un centre culturel arménien. Ils sont situés dans un quartier cultuel et culturel unique en son genre, assure dans un communiqué la mairie de Bussy-Saint-Georges, à l’origine de cette initiative originale dans un pays marqué par la laïcité.
Le «site cultuel et culturel» respecte la loi sur la laïcité
Le dimanche 7 juillet 2013 aura lieu l’inauguration du temple et de la statue de Bouddha, en présence du maire de Bussy Saint-Georges. Les cérémonies seront présidées par le Grand Vénérable Maître Hsing Yun, qui viendra spécialement de Taïwan. Du 6 au 14 juillet, une série d’activités culturelles, artistiques et religieuses seront organisées au sein de la pagode. Le dimanche 14 juillet se déroulera la cérémonie de l’inauguration du Bodhisattwa Avalokitesvara et Bodhisattwa Ksitigarbha (Bouddha de la salle de compassion et de la commémoration), également en présence des autorités de la ville.
La pagode du Fo Guang Shan est un ensemble culturel, cultuel, résidentiel. Le temple s’articule autour de deux axes structurants parallèles qui abritent des cloîtres et enserrent les deux grandes salles de prière de part et d’autre d’une vaste agora. La composition d’ensemble du projet assure une hiérarchie des espaces en ménageant trois zones: culturelle (salle d’exposition, salles de classe, entrée principale, salon de thé, restaurant…), cultuelle (espaces de prière et de méditation), résidentielle (hébergement des vénérables et des hôtes de passage, avec 36 chambres, des locaux de services annexes et des jardins fermés).
Encadré
Fo Guang Shan (littéralement «Montagne de la Lumière de Bouddha»), est un ordre monastique international chinois du bouddhisme Mahayana, fondé dans les années 1960 par le Vénérable maître Hsing-Yun. Basé à Taïwan, il est aussi l’une des plus grandes organisations bouddhistes du monde. Selon ses données, Fo Guang Shan réunit environ un million de membres et gère plus de deux cents centres de culte, répartis dans le monde entier, sous la responsabilité des vénérables, majoritairement des femmes. Depuis sa fondation, il s’efforce de promouvoir le «bouddhisme humaniste» et est guidé par le concept «Apporter aux hommes, la confiance, la joie, l’espérance et l’aisance».
Encadré
A une trentaine de kilomètres de Paris, le premier «quartier cultuel» de France est actuellement en construction à Bussy Saint-Georges. En effet, après l’inauguration, le 24 juin 2012, de la plus grande pagode bouddhiste d’Europe (Pagode taïwanaise Fo Guang Shan), une mosquée, une pagode lao et une synagogue seront inaugurées d’ici la fin de l’année 2013. Soit quatre édifices voisins, situés à quelques centaines de mètres de l’église catholique Notre Dame du Val de Bussy, érigée dans les années 90. Tous ces édifices seront en partie ouverts au public, comme le préconisent les permis de construire délivrés. Ainsi, à travers des bibliothèques, des espaces d’exposition, des amphithéâtres et des lieux de rencontres (salon de thé,…), chacun pourra venir découvrir à Bussy Saint-Georges les cultures des communautés représentées sur place. En partenariat avec l’établissement public d’aménagement de Marne-la-Vallée (EPAMARNE), la mairie de Bussy Saint-Georges a inscrit ce projet de «site cultuel et culturel» dans le cadre privilégié du futur quartier durable du Sycomore. En respect de la loi sur la laïcité, ces édifices sont entièrement financés par les associations cultuelles. (apic/com/be)