Il reste archevêque d’Alep en Syrie

Syrie: Mgr Jean-Clément Jeanbart visiteur des grecs-melkites d’Europe occidentale

Rome, 2 janvier 2000 (APIC) Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque d’Alep (Syrie) de l’Eglise grecque-melkite catholique, s’est vu confier par Jean Paul II la charge de visiteur apostolique de tous les fidèles grecs-melkites catholiques résidant en Europe occidentale.

Mgr Jean-Clément Jeanbart, âgé aujourd’hui de 56 ans, a été élu archevêque de Alep en Syrie par le synode des évêques de l’Eglise grecque-melkite en août 1995 et ordonné évêque le 16 septembre de la même année. Il est depuis le chef des 300’000 catholiques grecs-melkites de Syrie. Sa charge s’étend désormais aux 150’000 grecques-melkites catholiques qui ont émigré en Europe occidentale.

Originaire d’Alep, Mgr Jeanbart a obtenu une maîtrise de théologie à l’Université Grégorienne à Rome, une licence en théologie à l’Université de Beyrouth et en philosophie à l’Université de Kaslik, au Liban, et, enfin, une licence en droit canon à l’Institut Pontifical Oriental à Rome. Il a été successivement curé à Alep, supérieur du séminaire à Raboueh (Liban) et professeur de théologie morale et de droit canonique au Liban. De 1984 à 1986, il a été secrétaire du Synode des évêques de l’Eglise grecque- melkite. Il parle l’arabe, le français, l’anglais et l’italien et pratique aussi l’espagnol, le grec et le latin. Outre sa participation active à la construction d’habitations populaires, Mgr Jeanbart a lancé un projet de construction d’un grand collège qui sera terminé en l’an 2001.

Dans sa nouvelle charge, Mgr Jeanbart succède à Mgr Hilarion Capucci, évêque de Césarée de Palestine, dont le pape a accepté la démission pour raison d’âge le 19 mars dernier. Né en 1922, à Alep, moine de l’Ordre basilien alépin des Melkites, Mgr Capucci a été ordonné prêtre en 1947 et évêque en 1965. Arrêté en 1974 par la police israélienne, qui l’accusait d’avoir transporté des armes pour les Palestiniens, il avait été libéré en 1977 sur l’intervention du pape Paul VI. Ces dernières années, il avait exercé son ministère auprès des Palestiniens de la diaspora.

L’Eglise melkite (»royale», en grec) était celle des Grecs de Syrie qui, au VIIe siècle, sont restés fidèles au «roi», à savoir l’empereur de Constantinople. Arabisée depuis le XIIIe siècle, elle s’est séparée en Eglise orthodoxe melkite. L’Eglise catholique melkite est placée sous l’autorité du patriarche Maximos V Hakim, patriarche d’Alexandrie et de Jérusalem des grecs-melkites, qui a son siège à Damas. (apic/cip/imed/ba)

2 janvier 2000 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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