La meilleure solution: la famille ou les proches
Thaïlande: Les missionnaires opposés à l’adoption des victimes du tsunami
Bangkok, 10 janvier 2005 (Apic) Les missionnaires catholiques en Thaïlande sont opposés à l’adoption d’enfants victimes du tsunami. A Phuket, le Père Peter Pakpoom, directeur de la Dowroong School (Etoile du Matin), estime que la meilleure solution est qu’ils restent auprès de leurs familles ou chez leurs parents les plus proches.
«Si quelqu’un veut soutenir ceux qui ont subi des dommages ou perdu leurs parents, il peut choisir d’offrir une aide économique», souligne-t- il. Mais le missionnaire stigmatin – un ordre religieux fondé à Vérone, en Italie, au XIXe siècle – ne pense pas qu’il soit nécessaire d’éloigner les enfants de leurs familles d’origine.
Attention aux personnes malintentionnées
Le supérieur des Stigmatins en Thaïlande, Père John Pipat, fait lui aussi remarquer que l’Eglise catholique cherche à dresser une liste des mineurs aussi complète que possible, «pour éviter le risque de voir certains malintentionnés profiter de la confusion de ces jours-ci pour faire disparaître les enfants».
Actuellement, les Stigmatins thaïlandais sont plus d’une trentaine et ils vivent dans six communautés. Ils ont ouvert trois écoles, une à Trang, une à Phuket et une à Ranong, et chacune est fréquentée en moyenne par 1’200 élèves, presque tous bouddhistes. Selon le Père Pakpoom, directeur de l’école «Etoile du Matin» fondée par les religieux Stigmatins présents dans le pays depuis une bonne cinquantaine d’années, parmi les 1’450 élèves et 65 enseignants de l’établissement, une seule fille manque à l’appel. Elle est officiellement portée disparue. (apic/vid/be)