La traite des êtres humains est un «crime contre l’humanité», réaffirme le pape

La traite des êtres humains est un véritable «crime contre l’humanité», a réaffirmé le pape François aux membres du Réseau européen de religieux qui travaillent contre la traite des personnes (RENATE), le 7 novembre 2016 au Vatican. 130 membres du RENATE sont réunis à Rome du 6 au 12 novembre pour leur IIe assemblée générale sur le thème ›Mettre fin au trafic commence avec nous’.

Le pape François a expliqué aux membres du RENATE que la traite des personnes est une forme d’esclavage moderne qui viole la dignité. Si de nombreuses choses ont déjà été faites pour sensibiliser la société, a rappelé le pontife, il reste encore beaucoup à faire afin d’établir une meilleure coordination entre les autorités politiques, judiciaires et sociales des pays européens.

Le successeur de Pierre a cependant souligné une certaine indifférence et même une complicité de la part des autorités concernant la traite des personnes. Il y a une tendance de la part de beaucoup à se détourner alors que de puissants intérêts économiques et des réseaux criminels sont au travail.

Ne pas se détourner

Le pontife a ensuite exprimé sa gratitude aux membres du Réseau qui sensibilisent la société à propos de ce fléau. Présent dans 18 pays européens, le RENATE s’engage auprès des victimes, en particulier les femmes et les enfants. En mai 2014, le pape François avait déja dénoncé le trafic des êtres humains comme véritable crime contre l’humanité tout entière dans un message adressé au président de l’Organisation internationale du travail, Guy Ryder, à l’occasion de la 103e session de l’organisation.

Le 27 octobre dernier, le pape François avait par ailleurs rencontré les membres du groupe Sainte-Marthe, un organisme qui lutte également contre le trafic des êtres humains. (cath.ch-apic/imedia/mfa/mp)