du pèlerinage marial de Medjugorje

Un appel à la paix des responsables (150492)

Sarajevo, 15avril(APIC) Les responsables du célèbre pèlerinage de Medjugorje en Herzégovine viennent de lancer un appel au monde pour que la paix

soit rétablie en Bosnie-Herzégovine.

Les hommes politiques doivent user de leur influence pour que la guerre

en Bosnie soit stoppée, demande l’appel. «Il faut que l’on reconnaisse le

plus vite possible les Républiques de l’ancienne Yougoslavie qui ont proclamé leur indépendance. Tous ceux qui s’engagent sur le chemin de la paix

et tous ’les amis de Medjugorje’ sont appelés à faire pression sur leurs

responsables politiques pour qu’ils aillent eux aussi dans cette direction».

Cet appel est signé par des prêtres, des religieuses, des paroissiens,

des pèlerins et par trois jeunes «voyants», qui depuis 1981 sont témoins

d’apparitions de la Vierge Marie. L’Eglise catholique n’a pas encore rendu

son verdict définitif sur l’authenticité de ces apparitions.

Les signataires de l’appel demandent aussi avec insistance que l’aide

humanitaire à la Bosnie-Herzégovine soit maintenue. Dans certains endroits

règnent déjà la faim et la misère parce que plusieurs entreprises sont fermées depuis longtemps et que les personnes sont au chômage et sans ressources. En outre les signataires demandent de prier la Vierge Marie, «Reine de

la Paix», avec encore plus d’ardeur qu’autrefois, pour que la guerre s’arrête en Croatie et en Bosnie-Herzégovine.

Les bâtiments du pèlerinage de Medjugorje, situé près de la ville de

Mostar, ont été bombardés la semaine dernière par l’armée fédérale yougoslave. Dans les villages proches de Medjugorje, plusieurs personnes ont été

tuées. Les bâtiments prévus pour accueillir les pèlerins sont endommagés.

L’église a été épargnée pour le moment. La Bosnie est «occupée» par environ

cent mille soldats serbes et monténégrins, affirme encore l’appel. La destruction systématique de villes et de villages, d’églises, de cimetières,

d’hôpitaux, de jardins d’enfants, d’écoles et de maisons d’habitation, est

un des aspects de cette guerre «diabolique» qui ne respecte rien, dit le

message en conclusion. (apic/cic/ba)