Inde: La commission chargée de défendre les minorités a besoin de pouvoirs
Un des membres réclame des pouvoirs juridiques efficaces pour lutter contre les violences
Bangalore, 8 janvier 2010 (Apic) La commission chargée de défendre les minorités en Inde a besoin de pouvoirs, estime Hmar Tlomte Sangliana, un chrétien qui occupe depuis le 15 décembre le poste de vice-président de la Commission nationale pour les minorités (NCM), un organisme autonome.
Selon lui «les atrocités commises à l’encontre des minorités», en particulier les chrétiens, sont en augmentation.
La commission dont l’objectif est de protéger les droits des minorités religieuse en Inde ne pourra être efficace à moins d’obtenir des pouvoirs juridiques, affirme-t-il. Regrettant que le NCM n’a quasiment rien pu faire de significatif à part visiter les régions troublées et faire des déclarations.
«Ce n’est que lorsque la commission disposera de pouvoirs adéquats que nous pourrons prendre à partie les autorités pour leur incapacité à accomplir leur devoir et à prendre des mesures de redressement», a-t-il confié à l’Agence ENI.
Le NCM compte six membres représentant les minorités religieuses de l’Inde: bouddhistes, chrétiens, jaïns, musulmans, parsis et sikhs. Près de 80% des 1,2 milliard d’habitants de l’Inde sont hindous.
Membre de l’Eglise presbytérienne dans l’Etat de Mizoram, dans le nord-est de l’Inde, Hmar Tlomte Sangliana estime que l’éducation est l’élément clé qui permettra de parer à l’intensification des violences commises par des extrémistes hindous à l’encontre de chrétiens. (apic/eni/pr)