Grisons: L’Eglise réformée reste attachée aux impôts ecclésiastiques

Une importante contribution au bien-être de la société

Coire, 16 mars 2011 (Apic) L’Eglise évangélique réformée du canton des Grisons a souligné l’importance du maintien des impôts ecclésiastiques. Grâce à eux, l’Eglise réformée demeure «un partenaire fiable de la société», a écrit la présidente de son conseil, Lini Sutter, dans une lettre ouverte publiée le 16 mars dans le quotidien «Südostschweiz».

Ce message répond aux affirmations du vicaire général du diocèse de Coire, Martin Grichting, sur les structures et impôts ecclésiastiques. En février, dans une interview, il s’est exprimé en faveur de l’abolition des impôts ecclésiastiques et de l’introduction d’un impôt de mandat selon le modèle italien. Les institutions de droit ecclésiastique font apparaître «un deuxième pôle de pouvoir» dans l’Eglise catholique en Suisse, a affirmé le vicaire général, ajoutant que ces structures portaient atteinte à la liberté religieuse de l’Eglise catholique.

Lini Sutter souligne pour sa part l’importance des structures démocratiques pour l’Eglise évangélique réformée de son canton. Et grâce aux impôts, l’Eglise est «un partenaire fiable de la société», affirme-t-elle. Les chiffres et les rapports officiels font apparaître que d’importantes contributions sont versées à des oeuvres et à des institutions dans le canton.

Lini Sutter met également en évidence l’apport de l’Eglise par de nombreuses prestations comme les aumôneries des hôpitaux, le travail de jeunesse, les services d’accompagnement et dans la formation des adultes. «Ce travail impressionnant n’est rendu possible dans une telle mesure que grâce à notre action commune et à nos fidèles contribuables dans les communautés paroissiales, pour le bien-être de notre société», affirme-t-elle, tout en mettant également en évidence l’engagement des bénévoles. (apic/bal/bb)