Une première «carte mondiale des reliques» voit le jour
Anthony Di Mauro a créé la première carte numérique interactive des reliques sacrées du monde entier. Le laïc américain veut ainsi «ramener les saints au cœur de la vie de l’Église».
Le site therelicproject.org doit permettre une vue d’ensemble des reliques dispersées dans le monde entier. Le projet n’en est qu’à ses débuts, alors que les reliques de nombreux pays, tels que la France, la Suisse ou encore l’Espagne ne sont pas répertoriées. Le projet s’efforce également de créer un réseau de recherche et de conservation de ces objets sacrés.
«Après avoir découvert une relique cachée dans ma paroisse, quelque chose en moi s’est éveillé, rapporte Anthony Di Mauro, le créateur de The Relic Project au National Catholic Register. J’ai commencé à en chercher d’autres dans mon diocèse, et j’ai découvert qu’il y avait de nombreux trésors sacrés cachés ou non documentés. C’est alors que j’ai compris que l’Église avait besoin d’une base de données complète sur les reliques, afin de savoir qui nous avons, où elles se trouvent et comment les fidèles peuvent bénéficier de ces trésors qui se trouvent parmi eux.»
Préserver les reliques pour les générations à venir
La nouvelle base de données interactive propose une carte pour explorer les reliques par saint, par lieu ou par catégorie. Les recherches approfondies ont déjà permis de révéler des trésors méconnus. À Spokane, dans l’État de Washington, la ville natale d’Anthony Di Mauro, son équipe a découvert 600 reliques, dont beaucoup n’avaient jamais été documentées.
Anthony Di Mauro explique que la carte en ligne interactive n’est que la première étape. En collaboration avec les diocèses et les chasseurs de reliques du monde entier, The Relic Project travaille sans relâche à la création de la plus grande chapelle de reliques de la côte Ouest, qui devrait être «un lieu sacré dédié à la vénération, à l’éducation et à un futur département d’authentification et de restauration des reliques, qui préservera ces trésors de la foi pour les générations à venir.»
Une rencontre tangible avec la communion des saints
Au-delà de l’aspect conservatoire, l’intention est de faire entrer les reliques sacrées dans les foyers, les écoles, les maisons de retraite et les hôpitaux, dans les lieux de la vie où la foi est la plus nécessaire, pour atteindre les personnes seules et celles qui se sentent oubliées, en offrant aux fidèles «une rencontre tangible avec la communion des saints», explique le laïc américain. (cath.ch/nationalcatholicregister/arch/rz)





