Université catholique de Bethléem (090189)

Fribourg, 9janvier(APIC) Frère Richard Böhi….Université toujours fermée? Oui, depuis le 29 octobre 1987, l’Université catholique est toujours

fermée. La décision pour une éventuelle réouverture a été reportée d’un

mois. Mais on ne se fait pas d’illusion. Concernant les autres écoles, la

situation est quelque peu différente. Fermée, réouverte, à nouveau fermée.

Aussi bien les écoles primaires et secondaires. C’est allé si loin que

lorsque ces écoles sont réouvertes, les autorités interdisent les devoirs à

la maison. C’est très variable. Aujourd’hui ? ces écoles étaient fermées

avant Noël, réouvertes pour quelques jours, mais à nouveau fermées.

Les motifs, pour fermer ces écoles? Dans les territoires occupés, il y a

7 universités arabes (y compris l’UCB), toutes sont fermées depuis le 29

octobre 1897. L’UBC a été fondée par Paul VI dans le but de faire rester

les chrétines là-bas, qu’ils ne quittent pas la Terre Sainte. Le prétexte?

Sous le prétexte d’agitation politique. Il faut dire que dans les autres

universités, il arrive que 50 à 60% des étudiants qui font vraiment de la

politique à l’intérieur de l’Uni, Cette proportation est moindre en ce qui

concerne l’UCB , elle ne dépasse guère le 10%. Il rappelle une manifetation

folklorique palestininne à l’Uni. Tout de suite cette manifestation a été

considérée comme une provocation, les militaires sont arrivés et ont fermé

l’université. Officiellement, la fermeture des Uni est une question de

sécurité. Israël considère que c’est une place d’agitation politique alors

qu’en réalité, je pense qu’Israël veut empêcher qu’une élite palestiniennes

soit formée.

1600 étudiants, dont 69% sont musulmans. 300.000 jeunes sont touchés par

ces mesures. Incidences, conséquences? Pour les étudiants, perte d’autant

de temps pour leurs études, mais aussi, c’est à double tranchant pour Israël dans la mesure ou les étudiants manifestent et grossisses les rangs

des mécontents, l’antifada. Les jeunes ne vont pas à l’école. ils sont donc

dans la rue. Pour les étudiants, le problème qui va se poser à l’université, une des conséquences…beaucoup n’auront pas terminés leurs études,

ils devront poursuivre alors que les nouveaux arriveront… il n’y aura pas

assez de place, les anciens n’auront pas terminer. La solution d’un enseignement par correspondance a été étudiée durant cette fermeture. Seulement, bon nombre d’étudiants proviennent des camps de réfugiés, or là, il

n’y a pas de poste qui fonctionne. On a essayé également de regroupés des

étudiants dans certains villages et dans des villes., mais tout de suite

les autorités sont intervenues.

Les cours sont très adaptés aux besoins de la population, c’est-à-dire,

il y a la facultà des sciences et de médecines, mais il y à une faculté

pour la formation qui touche à tout ce qui touche le tourisme, une école

d’infirmières, une école normale, et une école de formation pour les guides

touristiques (chrétiens) -jusqu’à présent, les israéliens imposent leur

propre guide.

La situation est de plus en plus difficile pour les chrétiens. Les

grèves, ils sont obligés de les suivre, et lorsque les magasins, à jérusalem, sont fermés, les chrétiens se solidarisent avec les musulmans. Ce qui

fait qu’aujourd’hui, beaucoup sont obligés de fermer leur magasin.

Chiffre concernant les chrétiens aujourd’hui. Rien de précis en ce qui

concernme les territoires occupés, ne répond pas à ma question pour les

territoires occupèes ni ne sait si il y a une forte diminution des

chrétiens depuis une vingtaine d’années. Uni: 1600 étudiants, 44% de femmes

et 31% de chrétiens, 142 professeurs, dont le 21% sont religieux, laïcs,

60%, musulmans, 19%. Le programme. école d’administration, etc, v. plus

haut.

9 janvier 1989 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 2  min.
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