«Va et toi aussi fais de même»

Rome: Indulgences pour la 21e Journée mondiale du Malade

Rome, 28 janvier 2013 (Apic) Benoît XVI accorde l’indulgence plénière à l’occasion de la 21e Journée mondiale du Malade aux conditions habituelles: confession sacramentelle, communion eucharistique et prière aux intentions du souverain pontife. C’est ce qu’annonce un décret du 25 janvier 2013, signé par le cardinal Manuel Monteiro de Castro, pénitencier majeur, et par Mgr Krzysztof Nykiel, régent de la Pénitence apostolique.

«La Rédemption s’est accomplie par l’intermédiaire de la Sainte Croix du Christ, c’est-à-dire par sa passion. Toutes les souffrances humaines, en vérité, peuvent participer à la souffrance rédemptrice du Seigneur», lit-on dans le décret. En cette Année de la foi, il est utile de rappeler l’enseignement du Concile Vatican II sur le sens chrétien de la souffrance et de son partage, rapporte «Radio Vatican».

Pour la célébration de la 21e Journée mondiale du Malade célébrée du 7 au 11 février prochain, Benoît XVI a choisi comme thème le bon Samaritain: «Va et toi aussi fais de même». Cette figure nous enseigne à «faire du bien à celui qui souffre et à faire du bien avec sa propre souffrance», commentait le pape Jean Paul II dans sa lettre apostolique «Salvifici doloris».

Messe solennelle au sanctuaire marial d’Altötting, en Haute Bavière

Pour conclure cette Journée du 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, Mgr Sygmunt Zimowski, président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, présidera au nom du pape une messe solennelle au sanctuaire marial d’Altötting, en Haute Bavière, terre natale du pape.

Les personnes qui, selon l’exemple du bon Samaritain, «dans un esprit de foi et avec une âme miséricordieuse, se mettent au service de leurs frères souffrants ou qui, malades, supportent les douleurs et les adversités de la vie… offrant un témoignage de foi à travers… leur souffrance», obtiendront l’indulgence plénière, une fois par jour et selon les conditions habituelles (confession sacramentelle, communion eucharistique et prière aux intentions du pape, ndlr).

Indulgence plénière

Les fidèles recevront l’indulgence plénière chaque fois que, du 7 au 11 février, dans le sanctuaire marial de Altötting ou dans un autre lieu établi par l’autorité ecclésiastique, ils participeront dévotement à une cérémonie célébrée pour demander avec force à Dieu les propositions de la Journée mondiale du Malade, et réciteront le notre Père, le Credo, et une prière à la Vierge Marie.

Les fidèles qui, dans les hôpitaux publics ou en quelque maison privée, assistent charitablement les malades, comme le bon Samaritain et, en raison de leur service, ne peuvent pas participer aux cérémonies, obtiendront le même don de l’indulgence plénière. Ils doivent durant ces journées accorder généreusement, au moins pour quelques heures, leur assistance charitable comme s’ils le faisaient pour le Christ lui-même, et réciter le notre Père, le Credo et une invocation à la Vierge, avec le désir de ne point pécher et de répondre, dès que possible, aux conditions demandées pour obtenir l’indulgence plénière.

Les fidèles qui à cause de la maladie, d’un âge avancé ou pour toute autre raison, sont dans l’impossibilité de prendre part aux cérémonies obtiendront l’indulgence plénière. Ils doivent participer spirituellement aux cérémonies prévues, particulièrement lorsque les célébrations liturgiques et le message du souverain pontife seront transmis à la télévision et à la radio, prient pour tous les malades et offrent à Dieu leurs souffrances physiques et spirituelles.

L’indulgence partielle est accordée à tous les fidèles qui s’adresseront au Dieu miséricordieux, durant les jours indiqués, des prières dévotes pour aider les personnes malades dans l’esprit de l’Année de la Foi.

Encadré

Les indulgences

La pratique des indulgences remonte aux premiers temps de l’Eglise. L’indulgence (»indulgere» en latin signifie «accorder») est la rémission totale ou partielle devant Dieu de la peine temporelle encourue en raison d’un péché déjà pardonné. Héritée du droit romain, sa pratique remonte au 2e siècle. (apic/radiovatican/vis/ggc)

28 janvier 2013 | 17:33
par webmaster@kath.ch
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