auxiliaire Tadeusz Pieronek, le nouveau secrétaire général de la Conférence
Varsovie, 5mai(APIC) L’Eglise catholique en Pologne est, selon l’évêque
des évêques polonaise, assez forte pour attirer à elle beaucoup de gens, y
compris des politiciens. Pourtant, dit-il dans une
interview pour le journal varsovien «Zycie Warszawy» n’est-elle «pas assez
ouverte» et «a peur de solutions non vérifiées». «Le système des
consignes et des ordres n’est plus actuel aujourd’hui, ni dans
l’économie, ni non plus dans l’Eglise,» affirme encore Mgr Pieronek.
Certains …forces de l’Eglise catholique en Pologne voulaient faire
passer l’»évangélisation» et d’autres projets «à l’aide de décrets, d’ordres et d’instructions d’en haut», explique le nouveau secrétaire général
de la Conférence des évêques. «Il manque souvent une manière de penser renouvelée et l’ouverture pour le dialogue. L’Eglise polonaise doit chercher
de nouveaux chemins,» précise-t-il, tout en soulignant l’importance d’une
«nouvelle évangélisation» pour la Pologne. Il verrait cette «nouvelle évangélisation» dans le sens d’une «présentation des valeurs chrétiennes comme
alternative à choix», une «proposition seulement, pas de contrainte à vouloir convertir les gens à tout prix».
En réponse à des ….remarques, selon lesquelles l’Eglise en Pologne serait critiquée aussi bien de l’intérieur que de de l’extérieur, Mgr Pieronek affirme que ce genre de critique-là ne plaît pas à tous dans la hierarchie …catholique. Elle vient, de moins en partie, de catholiques désireux
de voir changer l’Eglise positivement. «On a le droit ne ne pas approuver
ces critiques, mais il faut se demander, s’il n’y a pas, tout au fond, un
grain de vérité,» relève le secrétaire général. Il ajoute que les accusations portées contre l’Eglise en Pologne ne vont pas en …profondeur car
«au-dedans» le peuple «reste lui-même». C’est nouveau qu’on écrive autant
sur l’Eglise dans les journaux. Mais pire que les accusations serait l’indifférence, et «celle-ci n’existe pas en Pologne face à l’Eglise». Il y a
au contraire un engagement fort, soit pour, soit contre l’Eglise. Ce qui
veut dire, selon Mgr Pieronek, que l’Eglise a toujours quelque chose à dire
à l’homme.
L’Eglise devrait aussi s’engager en politique, mais «pas de la manière
souhaitée par quelques-uns».