Rome: Le Professeur Arber intervient au synode sur la nouvelle évangélisation

Science et foi sont complémentaires

Rome, 14 octobre 2012 (Apic) Science et foi sont et doivent continuer à être complémentaires pour la connaissance humaine, a déclaré le médecin suisse et prix Nobel Werner Arber. Il intervenait comme invité spécial, le 13 octobre 2012 à Rome, lors du synode sur la nouvelle évangélisation.

La science «jusqu’à présent n’a pas réussi à trouver des réponses pertinentes» à toutes les interrogations de l’homme, surtout celles qui «transcendent la sphère naturelle», a affirmé le Nobel suisse. Rôle que les croyances religieuses peuvent remplir, a rapporté News.Va.

Aucune preuve de la création à partir de rien

«Jusqu’à présent, la science n’a pas encore une notion précise des fondements de la vie» ou de la «soi-disant création à partir de rien», a affirmé le président de l’Académie pontificale des sciences, premier protestant à occuper ce poste. Présent, Benoît XVI a écouté avec attention le prix Nobel de médecine, démontrant à partir de la Genèse qu’il existait depuis lors une concordance entre la foi et la science. Pour le scientifique, l’Ancien Testament rapporte une séquence logique d’avènements possibles pour la création de la vie.

Le rôle de la science

La science ouvre de nouvelles applications technologiques, selon le professeur Arber. Elles améliorent la vie de l’homme, façonnant le futur. Dans cette optique, l’Eglise, la société civile, l’économie et la science sont appelées à assumer la corresponsabilité d’établir une nouvelle conception du futur, qui implique des avantages à long terme pour l’ensemble de l’humanité, a-t-il estimé. A ses yeux, Jésus aussi aurait été favorable à l’application de la science pour le bien de l’humanité et dans le respect des lois de la nature.

Le scientifique l’a démontré à partir d’un exemple pratique: les plantes génétiquement modifiées. Les méthodes utilisées pour les créer suivent les lois naturelles de l’évolution biologique. Elles ne comportent pas de risques liés à l’ingénierie génétique. Au fond, l’amélioration des plantes génétiquement modifiées pourrait réduire le problème de la malnutrition et de la faim dans le monde. (apic/news.va/ggc)

14 octobre 2012 | 10:51
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture: env. 1 min.
Rome (328), Werner Arber (1)
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