Plus d’obstacle à une visite au Vatican d’Emmanuel Macron

«Il n’y a plus d’obstacle à une visite du président français au Vatican», a affirmé le 12 janvier 2018 à Rome l’ambassadeur de France près le Saint-Siège, Philippe Zeller, a constaté I.MEDIA. Le diplomate a également annoncé les grands événements qui concerneront les catholiques français en 2018.

En présentant ses vœux à la communauté française de Rome, le diplomate a souligné que les espoirs étaient fondés pour que la visite officielle du chef de l’Etat français au Vatican se produise en 2018. La visite d’Emmanuel Macron n’a pas pu avoir lieu avant la fin 2017, comme cela avait été un temps envisagé.

Du côté du Vatican, il semble que ce ne soit plus qu’une question d’agenda à coordonner, avec une proposition de date côté français. Cela pourrait se produire raisonnablement avant l’été.

500 ans de la première pierre de Saint-Louis des Français

Au cours de ses vœux, Philippe Zeller a évoqué en outre les événements importants de la communauté catholique à Rome au cours de l’année 2018. Notamment  l’anniversaire de la pose de la première pierre de l’église Saint-Louis des Français, il y a 500 ans au cœur de la Ville éternelle. Le 12 août 1518, le cardinal Jules de Médicis – futur pape Clément VII – matérialise ainsi la forte présence des Français à Rome.

Cette année verra également les 225 ans de la création des Pieux établissements de la France à Rome et Lorette. Cette fondation a vu le jour en 1793 sous l’impulsion du cardinal de Bernis, missionné par le pape Pie VI pour regrouper les établissements religieux français à Rome pendant la période révolutionnaire.

Signalant aussi les prochaines béatifications de Français – Adèle de Batz de Trenquelléon, l’abbé Jean-Baptiste Fouque, les martyrs d’Algérie – Philippe Zeller a enfin rappelé le discours du président français devant les autorités religieuses françaises, le 4 janvier dernier. Emmanuel Macron avait ainsi déclaré que «l’histoire de la République française n’est pas la même avec chacune des religions».

Le président français reconnaissait ainsi les rapports particuliers de l’Etat avec l’Eglise catholique, dans un dialogue avec une religion «structurée de manière beaucoup plus verticale». (cath.ch/imedia/ap/mp)