En 2018, l’Aide à l’Eglise en détresse a distribué plus de 111 millions d’euros
A travers sa branche internationale et ses 23 branches nationales, l’Aide à l’Eglise en détresse (AED) a apporté en 2018 plus 111,1 millions d’euros d’aide à l’Eglise «pauvre, opprimée et persécutée». Cette fondation de droit pontifical a communiqué le 19 juin 2019 le bilan de l’année écoulée.
Que ce soit en Irak ou en Syrie, en Inde ou en Ukraine, l’AED est venue en aide en 2018 à des catholiques dans le besoin dans 139 pays. Au total, ce ne sont pas moins de 5’019 projets qui ont été financés grâce aux contributions de 33’000 bienfaiteurs du monde entier.
Ce montant total de 111,1 millions d’euros a principalement été dédié à l’Afrique (27%) et au Proche-Orient (25%). Dans cette région, 92 millions d’euros ont été investis depuis le début du ›Printemps arabe’ en 2011, dont 18 millions en 2018. Grâce à l’AED, 1’479 habitations de familles ont été reconstruites. La Syrie et l’Irak sont ainsi les deux pays les plus accompagnés par l’AED, avec des investissements respectivement de 8,5 millions et 6,5 millions d’euros en 2018. Suivent l’Inde (5,2 millions), l’Ukraine (5,3 millions) et la République démocratique du Congo (2,9 millions).
Soutien aux prêtres
Si les projets de reconstruction sont les plus importants, l’AED a consacré 16,4% de son budget aux intentions de messes. Il s’agit de sommes versées aux prêtres des zones les plus pauvres du monde et qui ne disposent pas d’autres ressources. Pas moins de 10% des prêtres dans le monde – soit 40’569 – ont bénéficié de ce soutien, ce qui a permis de célébrer toutes les 22 secondes une messe aux intentions des bienfaiteurs de l’AED.
Les investissements de la fondation pontificale concernent aussi la formation des prêtres et des séminaristes, le catéchisme, le transport des agents pastoraux ou encore la publication de Bibles et de textes religieux. (cath.ch/imedia/xln/rz)
