Un film sans ironie, ni caricature

Rome: «Habemus Papam» en compétition à Cannes

Rome, 15 avril 2011 (Apic) «Habemus Papam», dernier film du réalisateur italien Nanni Moretti racontant la crise de confiance d’un pape français à peine élu, ne fait preuve «d’aucune ironie et d’aucune caricature», s’est félicité Luca Pellegrini, le critique cinéma de «L’Osservatore Romano», le 14 avril 2011.

Sur «Radio Vatican», Luca Pellegrini a souligné le caractère «très humain» de film, qui sort le 15 avril en Italie. «Habemus papam» représentera la péninsule au prochain Festival de Cannes et sera en compétition pour la Palme d’or. Habitué de la Croisette, le réalisateur Nanni Moretti y interprète un psychanalyste auquel fait appel le pape nouvellement élu, campé par un «très bon» Michel Piccoli.

«Le film a été écrit et tourné pour les amateurs de cinéma, pour le plaisir de raconter une histoire différente, mais aussi certainement pour amener à une réflexion qui remonte à l’époque de ’La messe est finie’», écrit le journaliste.

Dans ce film de 1985, Nanni Moretti racontait l’histoire d’un prêtre en crise, qui renouvelait sa confiance dans le sacerdoce. «Habemus Papam» parle d’un pape en crise, qui renonce à son ministère. «Dieu, cependant, est toujours capable d’ajuster les choix et les résultats de nos faiblesses», conclut Luca Pellegrini. (apic/imedia/lb/cp/ami/nd)

15 avril 2011 | 15:19
par webmaster@kath.ch
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