Bernard Litzler

C’est parti!

La sauce a pris! Incontestablement la région bâloise s’est prise au jeu de l’accueil de la Rencontre européenne de Taizé. Lors de la conférence de presse, ce matin à Bâle, Frère Aloïs, le successeur de Frère Roger, tout comme Mgr Gmür, l’évêque de Bâle, ont parlé de «miracle» pour évoquer cette Rencontre européenne.

De fait, deux semaines avant le début, il restait encore 2000 à 3000 places à trouver pour héberger les jeunes venus de toute l’Europe. Et la ville de Bâle a décidé de libérer des places dans des salles de gym. L’organisation n’en a pas eu besoin : avant Noël, suffisamment de familles se sont manifestées pour accueillir les pèlerins. Ouf, pour les organisateurs, admiration du côté des Eglises qui se sont dites stupéfaites de cet aspect «dernière minute». Signe aussi que l’adhésion de la population s’est faite. De Mulhouse en Alsace à Schüpfheim en Forêt-Noire et jusque dans les cantons limitrophes de Bâle, la mobilisation a eu lieu. Et bien lieu.

Le Pèlerinage de confiance sur la terre, thème permanent des Rencontres européennes de Taizé, a conquis un public large, transfrontalier. Avec un accent particulier mis sur la joie. Car l’Europe est plus large que l’Union européenne. Et lorsque Frère Aloïs a indiqué que Taizé accueillait même des jeunes hors de l’Union, Mgr Félix Gmür a répliqué en souriant: «Mais nous ne sommes pas dans l’Europe, nous les Suisses!».

Depuis hier, 28 décembre, la ville s’habille des couleurs de Taizé. C’est parti pour quatre jours de rassemblement, priant, chantant et entraînant.

 

 

Taizé à Bâle: Frère Aloïs, prieur de Taizé, au milieu des jeunes du groupe d'organisation de Taizé. A droite, au 2e rang, Mgr Felix Gmür, évêque de Bâle | © Bernard Litzler
29 décembre 2017 | 12:20
par Bernard Litzler
Temps de lecture: env. 1 min.
Partagez!