LE PAPE FRANÇOIS APPELLE À PRIER POUR LE RESPECT DES RESSOURCES DE LA PLANÈTE
Trump et Biden à la pêche aux voix catholiques

Homélie du 30 août 2020 (Mt 16, 21-27)
Abbé François Dupraz – Basilique Notre-Dame, Lausanne
La première lecture de ce dimanche est extraite du prophète Jérémie; l’un des prophètes dont l’influence a été la plus grande pour le judaïsme de l’après exil. Jérémie a reçu un appel, un appel de Dieu, c’est-à-dire une vocation (du latin « vocare » appeler). Qu’a-t-il fait de cet appel, de cette vocation ? Dans un premier temps il a essayé de s’y soustraire: « Seigneur, – dit-il – je ne sais pas parler, je suis un enfant… »(Jr 1.6). Autrement dit « envoies-en un autre… ». Moïse et Jonas avaient fait de même et tant d’autres avec eux…
Mais parfois Dieu maintient son appel de sorte que Jérémie finit par répondre. « Seigneur, Tu m’as séduit et j’ai été séduit; Tu m’as saisi, et Tu as réussi » (1ère lecture). Jérémie répond et va accomplir la mission extrêmement périlleuse que le Seigneur lui a confiée, à savoir appeler le roi, les prêtres et le peuple idolâtres à se convertir. « A longueur de journée – écrit-il – je suis exposé à la raillerie, tout le monde se moque de moi ». Destinée de bien des témoins…
S’il demeure fidèle à l’appel reçu, Jérémie, c’est qu’il y a en lui comme un « feu, un feu dévorant »; une « source où puiser Dieu » et cette source, c’est la Parole de Dieu lui-même: « Quand je rencontrais tes paroles Seigneur, je les dévorais, elles faisaient ma joie, les délices de mon cœur, parce que ton nom était invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l’univers» (Jr 15.16).
Appelés à aimer
Qu’en est-il de nous? Cette même Parole de Dieu nous appelle à notre tour… Elle nous appelle personnellement, dans l’aujourd’hui de notre vie, en nos chemins uniques et complémentaires. Elle nous appelle de manière générale à… AIMER. Aimer, oui aimer; maître mot du christianisme par trop souvent oublié. Nous sommes appelés à aimer : nous aimer nous-mêmes, aimer les autres, aimer le vaste monde qui nous entoure. Ne point laisser passer de jours sans étendre un bras d’amour à l’adresse de nos frères : simple mot, lettre, visite, aide sous une forme quelconque.
Appelés à la joie
AIMER et nous REJOUIR aussi car la joie est salutaire. « Tes paroles faisaient ma joie, les délices de mon coeur… » écrit Jérémie. La Parole de Dieu nous appelle à la joie et la joie guérit. Nous réjouir – dans l’œil de la foi qui sait « voir » – du moindre rayon de soleil, de la moindre fleur, du moindre sourire, du moindre acte de bonté ou d’amour, du moindre service rendu…
Oui, la Parole de Dieu nous appelle, par notre amour, par notre joie, à soulever les âmes hors de cet océan de péché, de maladie et de doute où l’homme est tombé. Aider à sauver les autres reconnus comme autant de frères, de sœurs, pères, mères, enfants… portant eux-mêmes leurs propres croix sur des chemins d’éternité, voilà notre vocation commune.
C’est en donnant que l’on reçoit
La grâce de la foi, me permet d’affirmer que Jésus est constamment auprès de nous, avec nous, en nous tout au long du chemin. Plus bas que nos détresses s’étendent Ses bras éternels. Nul ne saurait tomber au-dessous. Sachons nous y blottir tels des enfants fatigués que nous sommes tous, parfois nous-mêmes. Qui se décharge sur Lui, Jésus, de son fardeau reçoit de Lui le repos. Le cœur léger, il peut ensuite se tourner pour l’aider, vers tel frère, telle sœur qui n’en peut plus lui non plus…
Combien de fardeaux allégerons-nous en ces mois à venir? Combien de cœurs illuminerons-nous? Combien d’âmes assisterons-nous? Surtout ne l’oublions pas, c’est en donnant que l’on reçoit. « On versera dans votre sein une bonne mesure, tassée, secouée, débordante » promet Jésus. (Lc 6.38).
Aujourd’hui encore Jésus longe la rive du lac et appelle. Il appelle des hommes et des femmes à Le suivre pour devenir pêcheurs d’hommes.
Que cherche-t-il en nous? Des mains secourables pour soutenir les épuisés, leur rendre le courage, le goût de l’effort, la foi, l’espérance, la santé, la joie…
Emprunter tel chemin nous expose assurément, à l’instar des prophètes d’autrefois, à contre-courant de l’esprit qui mène le monde mais où le mène-t-il au juste? Refusons nous autres d’être abattus! Refusons d’être arrêtés en notre ascension! C’est toujours par défaut d’amour suffisant qu’on ne peut plus avancer. Aimons donc ceux à qui nous avons à faire; ceux qui nous agacent comme les autres. Entraînons-nous à cela, précisément à cela – amour et joie dans la foi et l’espérance – et nous nous verrons bien vite bénis au-delà de tout ce que nous pouvons penser ou imaginer. L’Evangile se révélant vérité à tout homme qui accueille en son coeur pour les vivre ses paroles de lumière. Amen.
22e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
Lectures bibliques : Jérémie; 20, 7-9; Psaume 62, 2, 3-4, 5-6, 8-9; Romains 12, 1-2; Matthieu 16, 21-27
Le principal allié évangélique de Donald Trump empêtré dans un scandale sexuel

Homélie du 23 août 2020 (Mt 16, 13-20)
Chanoine François Lamon – Hospice du Grand-Saint-Bernard, VS
Qui est Jésus pour nous ?`
Deux questions me semble-t-il dans cet évangile. Deux questions essentielles posées par Jésus que toute communauté chrétienne doit entendre et auxquelles tout chrétien doit répondre un jour ou l’autre.
La première : « pour les gens, qui suis-je ? ». Cette question que Jésus a posé aux Apôtres hier, c’est à nous qu’il la pose aujourd’hui : « Pour les gens que vous connaissez, qui suis-je ? »
Donner le goût de croire
Que dit-on de Jésus autour de nous ? Au travail ? En famille ? Parmi nos amis ?…Rien ?… pas possible ! Oh ! Alors, si nous n’entendons jamais parlé de Jésus autour de nous, c’est déjà une réponse… C’est donc que Jésus est le grand absent, celui dont on ne parle pas, auquel on ne fait jamais allusion… jamais référence. Dans ce monde d’indifférence, comment donner le goût de croire ?… Comment donner la chance de croire ?
Mais n’en restons pas là, car Jésus ne laisse pas tout le monde indifférent, heureusement. Certains témoignent, comme ce couple d’agriculteurs : « Nous n’aurons jamais trop de notre vie entière pour remercier Jésus d’avoir révélé le vrai visage de Dieu, d’être « Dieu avec nous » et de remplacer la vengeance par le pardon et l’amour. »
Un petit enfant : « Jésus, il aime tout le monde, même les voleurs. »
Un prêtre témoigne : « j’avais 8, ans un jour, maman me dit, le plus naturellement possible : « tu sais mon grand, si Jésus t’appelle à devenir prêtre, dis OUI, tu seras heureux ». Et le prêtre de poursuivre : « Chaque fois que je pensais à cette phrase, j’avais la paix et la joie qui venaient dans mon cœur ».
Partager notre expérience avec Jésus
Nous avons beaucoup à recevoir de la réponse des autres. Il faut guetter la réponse sur tout visage d’homme, pas forcément ceux qui savent le mieux parler, pas forcément dans les endroits religieux les mieux étiquetés, car des millions d’hommes et de femmes à travers le monde, donnent leur réponse dans la vie de tous les jours, à la maison, au travail et dans les mille dévouements qui soutiennent les grandes causes.
Et puis n’oubliez pas d’écouter le murmure des réponses sur le lit des malades et dans la bouche émerveillée des enfants.
Partager l’expérience que nous avons avec Jésus est un grand cadeau que nous nous faisons mutuellement. Cela nous remplit de joie et de reconnaissance.
Il faut passer à la 2ème question : « Et pour vous, qui suis-je ? A cette question que Jésus nous pose, prendrons-nous un moment de silence aujourd’hui ou dans la semaine pour formuler notre réponse. Personne ne peut le faire à notre place. Ne cherchez pas une réponse sur le registre sentimental. La foi n’est pas de cet ordre-là. Non plus sur le registre intellectuel. Tout le monde n’est pas théologien. C’est une réponse vitale que Jésus attend.
Une réponse vitale
Elle est vitale, cette réponse d’une femme de 48 ans… le médecin l’avait rappelée sur son lieu de vacances. Après des analyses catastrophiques, le traitement était urgent…chimiothérapie. Le prêtre de la paroisse a été lui rendre visite. Ecoutez ce qu’elle a dit : « Je vais peut-être mourir à 48 ans. Si je meurs, je veux partir comme pour un voyage, puisque Jésus est le chemin. »
Le lendemain, elle a rappelé le prêtre : « Je ne vous ai pas tout dit. Vous savez la difficulté de notre couple. J’ai dit à mon mari l’an dernier : je prie Dieu qu’il me donne la force de pardonner, mais je ne lui ai pas encore pardonné, et pourtant, si je meurs, je veux partir en paix avec tout le monde, puisque Jésus est le pardon. »
Jésus… le chemin… même au-delà de la mort.
Jésus… le pardon… même au-delà du possible !
Voilà qui est Jésus pour cette femme. Quelle belle réponse, n’est-ce pas ? Pas seulement en paroles et en discours, mais en acte et en vérité. C’était sa réponse à elle, l’Evangile vécu. Jésus, la révélation de Dieu – Amour qui donne sa vie et attend la réponse personnelle de chacun.
Et la nôtre ? Pour nous-mêmes, qui est Jésus ?
Concluons : Jésus nous pose deux questions aujourd’hui, pourquoi ne pas lui en poser « une » cette semaine. Car Jésus répond dans le silence du cœur autant que dans l’Evangile. Une question répétitive : « Jésus, que ferais-tu à ma place en ce moment ? »….
Amen !
21e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
Lectures bibliques : Isaïe 22, 19-23; Psaume 137, 1-2a, 2bc-3, 6.8bc; Romains 11, 33-36; Matthieu 16, 13-20
Une satire télévisée provoque des manifestations à Jérusalem
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Homélie du 16 août 2020 (Mt 15, 21-28)
Chanoine José Mittaz – Hospice du Grand-Saint-Bernard, VS
Ainsi parle le Seigneur : « Observez le droit, pratiquez la justice. » Regardons comment Jésus observe le droit, comment les disciples pratiquent la justice. Quand nous contemplons l’évangile, Jésus et les disciples sont pour nous des modèles inspirants, première cellule de l’église. Grande est notre déconvenue en écoutant comment Jésus et les disciples réagissent. C’est choquant, c’est scandaleux. Nous réécoutons. Une étrangère, une femme, cananéenne, vient crier sa détresse de maman qui sent en ses propres entrailles sa fille qui est tourmentée. Elle sollicite Jésus et ses disciples dans le cœur de leur mission. Quelle est la réaction de Jésus ? Il ne lui répondit pas un mot. Silence. Les disciples prennent la parole. Vont-ils sauver la situation ? C’est pire que cela. Ils s’approchent de Jésus non pas pour intercéder : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris. » Les disciples confient à Jésus la salle besogne. Et Jésus, c’est comme s’il avait fait la sourde oreille.
Que faire avec un évangile comme celui-là ? On peut avoir la tentation de se dire : les évangiles ont été écrit il y a 2000 ans, il faut les expurger de ces passages et garder les passages gentils, pour avoir une bonne nouvelle gentille. Mais en fait, la violence que l’on peut ressentir dans ce passage est celle de notre monde d’aujourd’hui. Combien de silences aujourd’hui ? Vous avez peut-être entendu les nouvelles tout à l’heure : nous sommes bombardés de chiffres statistiques sur le coronavirus. On nous parle beaucoup de gestes barrières, il ne s’agit plus de montrer son visage, mais de se masquer ; il ne s’agit plus de poser des gestes qui relèvent, mais de poser des gestes barrières. Loin de moi de vous dire qu’il ne faut pas respecter les consignes, mais il nous faut être attentifs à oser trouver dans ce contexte-là les gestes qui relèvent, qui libèrent de la tourmente, qui remettent debout, qui humanisent, qui nous permettent d’honorer notre humanité.
Entendre les cris qui dérangent
Le silence de Jésus, c’est notre silence par rapport à tant d’autres misères. Tant que l’on parle de chiffres et de consignes sanitaires que l’on connaît par cœur maintenant, de quelle misère on ne nous parle pas ? Et si on ne nous en parle pas, si ça ne peut pas être entendue, comment notre solidarité peut-elle être éveillée ? Parce qu’elle peut être éveillée. Regardez après la catastrophe de Beyrouth, des gens se lèvent : la solidarité est là. Elle est inscrite au fond de nous. Osons entendre les cris qui dérangent.
Les disciples s’approchent de Jésus pour mettre à distance cette femme : « Renvoie-là ! » Comment ne pas entendre l’attitude de l’Europe face aux migrants. Comment ne pas entendre chaque fois que notre confort est dérangé par celui qui a besoin de notre présence. Et lorsque l’autre a besoin de notre présence et que nous la lui offrons, c’est aussi nous qui sommes plus vivants par la suite.
Jésus va répondre : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la Maison d’Israël. » Oui, quand on est choqué par un début d’attitude – celle de Jésus et des disciples -, il faut peut-être nous rappeler qu’avec Jésus, le choc c’est le début du chemin. Le choc du vendredi saint c’est le début du chemin de Pâques. Ne nous arrêtons pas au vendredi saint ! Il y a un processus qui est en train d’être initié. Il y a une démarche en cours. Jésus dit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues d’Israël. » Il dit ce que les disciples savent bien.
Point de départ : « Vous, vous en êtes là : mes chers amis, il va falloir évoluer ; mais d’abord je vous mets en face, là où vous êtes. »
Jésus n’est pas celui qui règle nos problèmes, mais qui nous met face à nos défis, à nos challenges. Parce que nous serons debout, que si nous nous engageons pour aller de l’avant par rapport à nos défis personnels et sociétaux, ecclésiaux, familiaux.
Chercher à être debout
Cette femme va se prosterner devant lui en disant : « Seigneur viens à mon secours ! » Cette femme, modèle de tous ceux qui ploient sous le fardeau, de tous ceux qui vivent des abus de toutes sortes, de toutes celles qui sont opprimées. Chercher à être debout. Sa prosternation n’est pas le signe qu’elle rampe, sa prosternation est le signe qu’elle va chercher en l’autre le meilleur de lui-même : « Seigneur ! »
Jésus lui répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Alors là, c’est le sommet du scandale. Mais rappelez-vous ce que je vous ai dit tout à l’heure. En répondant ce que Jésus a répondu aux disciples par rapport aux brebis d’Israël : il les met face à leur réalité. Là, il met cette femme face à la réalité qu’elle endure chaque jour. Chaque jour, elle est mise à l’écart par la communauté juive, chaque jour elle endure qu’elle n’est pas digne de recevoir le pain des enfants mais qu’elle doit quémander des miettes. Jésus ne fuit pas cette étape que cette femme doive aller à la rencontre de cette souffrance qu’elle vit chaque jour. Mais, évidemment : pas pour mettre le doigt là où ça fait mal, mais pour panser les plaies.
Il semblerait qu’intuitivement, cette femme comprenne bien, puisqu’elle peut reprendre : elle n’est pas arrêtée dans sa parole. « Oui, reprit-elle. Mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leur maître. » Cette femme devient responsable de nouer le dialogue, là où il n’y avait pas de dialogue, là où il n’y avait pas de relation. Et c’est vrai qu’aujourd’hui, il nous faut aussi être attentifs à notre manière de casser le dialogue, de casser les relations avec du juridique, avec « il n’est pas bon que… il n’est pas bon que… ». Vous entendez mon intonation : c’est se donner une assurance que l’on n’a pas en soi-même.
Apprendre une vulnérabilité
Nous sommes appelés à oser apprendre une vulnérabilité de présence qui ne se cache pas derrière les préceptes. Et ça, permettez-moi de vous le dire en toute simplicité, la première qui a besoin de le découvrir, c’est l’Eglise. D’oser être vulnérables, de ne plus se sentir ou se savoir ou se croire – se savoir ce n’est déjà plus possible -, mais on peut encore se croire responsable de la bonne moralité. Wouh ! ça nous fait une belle jambe ! Ce qui nous est demandé, c’est de pouvoir nous aussi nous prosterner, de pouvoir aussi nous dire : « Seigneur viens à notre secours ! »
Et quel sera notre vis-à-vis ? Le pauvre, celui qui est humble, celui qui ne se protège pas, qui ne protège pas toute son humanité en appliquant des consignes, mais qui ose exister et offrir une présence qui donne d’exister. Heureusement que l’évangile nous mène plus loin dans le processus.
Et Jésus répond à cette femme : « Femme, grande est ta foi ! » J’aimerais quand même vous dire que Jésus n’a pas dit cela aux disciples. Il l’a dit à cette femme. Ceux qui le suivent depuis le début n’ont pas encore entendu cette parole. Et juste un peu plus loin, dans le chapitre suivant de l’évangile de Matthieu, quand Jésus demandera : « Mais pour vous qui suis-je ? » Pierre va faire une brillante réponse. Le Seigneur lui dit : « ça ne vient pas de toi ». Quand Jésus annonce sa prochaine passion à Pierre, galvanisé parce qu’il avait enfin eu une bonne réponse, celui-ci répond : « Dieu t’en préserve. » Et Jésus lui dira : « Passe derrière moi Satan, car tes pensées ne sont pas mes pensées. » Par le mot « Satan », entendez : « Ne me divise pas. »
« Que tout se passe pour toi comme tu le veux. » Je crois que dans tout l’évangile, il n’y a que deux femmes qui sont témoins de cette parole-là : cette femme cananéenne et Marie qui dira : « Que m’advienne pour moi selon ta parole, Seigneur. »
Mais ici on va encore plus loin. Jésus dit à cette femme : « Que tout se passe pour toi comme tu le veux. Ta volonté profonde, elle est ajustée à Dieu. » Oui, osons une posture d’humilité, d’agenouillement pour oser reconnaître en cette femme et en tous ceux qui aujourd’hui crient leur tourmente, une présence de Dieu qui peut nous évangéliser. Amen.
20°DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
Lectures bibliques : Isaïe 56, 1.6-7; Psaume 66, 2-3, 5, 7-8; Romains 11, 13-15.29-32; Matthieu 15, 21-28