Lors de l'Angélus du 11 décembre 2016, le pape a demander à prier pour les victimes des attenats de Turquie, du Nigéria et d'Egypte. (Photo: CTV/capture-écran)
Vatican

A l'Angélus, le pape demande de prier pour les victimes des attentats

Lors de l’Angélus place Saint-Pierre à Rome, le 11 décembre 2016, le pape François a appelé à prier pour les victimes des attentats perpétrés dans le monde ces dernières heures. Après un attentat en Turquie, un attentat et l’effondrement d’une église au Nigeria, l’Egypte a été frappée par une explosion faisant 25 morts.

«Prions pour les victimes des attentats qui ont frappé plusieurs pays ces dernières heures», a lancé le pape François après avoir récité l’Angélus. La Turquie, le Nigeria et l’Egypte ont en effet été frappées par des explosions dévastatrices faisant des dizaines de morts. L’effondrement du toit d’une église a fait au moins 60 morts au sud-est du Nigeria. Quelques heures à peine avant que le pape ne prononce son discours, 25 personnes ont été tuées par une explosion dans une église jouxtant la cathédrale copte orthodoxe Saint-Marc du Caire. Évoquant ce drame, le pape François a exprimé sa proximité avec Théodore II d’Alexandrie, primat de l’Église copte orthodoxe.

Paix en Syrie

Le pape a par ailleurs appelé à la paix en Syrie, et exprimé sa proximité dans la prière avec la population d’Alep où les combats sont actuellement intenses. «Il ne faut pas oublier qu’Alep est une ville où vivent des personnes, des familles, des enfants, des personnes âgées, des malades…», a-t-il rappelé. «Malheureusement, nous nous sommes habitués à la guerre, à la destruction, mais il ne faut pas oublier que la Syrie est un pays plein d’histoire, de culture et de foi. Nous ne pouvons pas accepter que cela soit nié par la guerre, qui est une accumulation d’injustices et des mensonges», a-t-il souligné. Le pape a en outre exhorté les fidèles à refuser la destruction et à dire «oui» à la paix.

«Noël est proche, les signes de son approche sont évidents»

Avant de réciter l’Angélus à la fenêtre du Palais apostolique, le pontife a axé sa méditation du 3e dimanche de l’avent sur la joie que doit procurer l’arrivée du Seigneur. Le troisième dimanche de l’avent est en effet appelé dimanche de Gaudete. Dans le Missel romain, l’introït de la messe de ce dimanche commence par la phrase latine suivante, écrite par saint Paul: «Gaudete in Domino semper: iterum dico, gaudete» (»Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous!»). Cette phrase rappelle la joie de l’Eglise dans l’attente de l’avènement du Christ.

«Ce n’est pas une joie superficielle ou purement émotive», a assuré le pape François. C’est au contraire, selon lui, une joie authentique qui touche l’intimité de notre être, dans l’attente de Celui qui vient porter le salut au monde. «Nous sommes appelés à participer du sentiment d’exultation, dont la liturgie d’aujourd’hui est imprégnée», a-t-il continué.

«Noël est proche, les signes de son approche sont évidents dans nos rues et nos maisons ainsi qu’ici sur la place où ont été installés la crèche et l’arbre», a fait observer le pape. Ces signes, a-t-il insisté, invitent à accueillir le Seigneur qui se manifeste à travers nos frères, les plus faibles et les plus nécessiteux.

Le pape François a par ailleurs encouragé les fidèles à suivre l’exemple de fidélité héroïque en Jésus Christ, donné par les 17 martyrs béatifiés le 11 décembre 2016, à Vientiane (Laos).

Au terme de sa prise de parole, le pape a salué tous les enfants rassemblés sur la place Saint-Pierre pour la traditionnelle bénédiction des ‘enfants Jésus’ de la crèche, effectuées au préalable dans les paroisses. «Demandez à l’enfant Jésus, a-t-il conclu, de tous nous aider à aimer Dieu et notre prochain». (cath.ch/imedia/bh)

Lors de l'Angélus du 11 décembre 2016, le pape a demander à prier pour les victimes des attenats de Turquie, du Nigéria et d'Egypte.
11 décembre 2016 | 15:42
par Bernard Hallet
Temps de lecture: env. 2 min.
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