Afrique de l’est: Les évêques préoccupés par la crise écologique

Réunis en Tanzanie du 9 au 18 juillet 2022, plus d’une centaine d’évêques et religieux des huit pays de l’Association des membres des conférences épiscopales d’Afrique de l’Est (AMECEA) se sont déclarés préoccupés par la crise écologique dans leur région.

Les pays membres de l’AMECEA (Association of membres episcopal conferences in eastern Africa) sont l’Éthiopie, L’Érythrée, le Kenya, le Malawi, la Tanzanie, l’Ouganda, le Soudan, le Soudan du Sud, et la Zambie. Les conférences épiscopales de Djibouti et la Somalie en sont membres affiliés.

Ils étaient réunis à Dar-es Salam, en Tanzanie pour la 20e assemblée plénière de leur organisation, du 9 au 18 juillet 2022. Les assises ont porté sur le thème: «Impact environnemental sur le développement humain intégral», en lien avec l’encyclique du pape François Laudato Si’, Prendre soin de notre maison commune (2015). Le Vatican y était représenté par le Cardinal Luis Antonio Tagle, préfet du Dicastère pour l’évangélisation des peuples.

Exploitation vertigineuse des forêts

Pour les participants, la crise écologique en Afrique de l’Est relève de l’exploitation vertigineuse des forêts pour le bois de chauffage, le charbon de bois, la construction d’infrastructures. S’y ajoutent les activités mal réglementées de l’industrie d’extraction des carrières et des mines.

Le changement climatique provoqué par toutes ces activités entraine la sécheresse, les inondations et les cyclones, la pollution, la dégradation de l’environnement, qui, à leur tour, menacent le développement socio-économique des pays, ainsi que la durabilité de leurs moyens de subsistance.

Appel à toute personne de bonne volonté

Dans leur déclaration finale, les participants ont appelé l’Église catholique de la sous-région de l’AMECEA à mobiliser les communautés sur la prise en charge de l’environnement et du changement climatique. Ils se sont engagés à travailler en partenariat avec les gouvernements, les autres confessions et les communautés religieuses, les familles, le secteur privé, les Organisations non-gouvernementales, les organisations de développement communautaire, et toutes les personnes de bonne volonté sur la protection de l’environnement. (cath.ch/ibc/gr)