Cardinal Guixot: il faut éduquer aux «vraies valeurs» de la religion

La fraternité humaine suppose de rester enraciné dans son identité tout en cherchant à connaître l’autre, a expliqué le cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le 22 août 2020, à l’occasion de la «Journée des Nations Unies pour les personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions».

Au micro de Vatican News, le prélat espagnol a fait part de sa solidarité aux «si nombreuses» victimes de violences religieuses. Face à cette «terreur aveugle» dans laquelle le monde est plongé, il a souhaité que cette Journée convoquée par les Nations Unies soit d’une «importance vitale».

Période sombre de l’histoire de l’humanité

En cette période sombre de l’histoire de l’humanité, le président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux a insisté sur l’importance d’une éducation à tous les niveaux aux «vraies valeurs» de la religion et dont les chefs religieux sont les garants.

La fraternité humaine suppose de «rester enraciné dans son identité», mais dans le même temps, il s’agit de «s’aventurer à connaître l’autre» et à le respecter, a expliqué le cardinal Guixot. C’est à travers la sincérité de telles intentions que la construction d’un monde plus pacifique et solidaire sera possible.

Le rôle des chefs religieux

En outre, pour que chacun soit respecté dans sa différence, une «citoyenneté pour tous» doit être promue par les chefs religieux comme par les autorités civiles. La cohésion sociale suppose que chaque membre de la société soit valorisé et protégé, a-t-il exprimé en dénonçant «le fantasme de l’exclusivisme en tout genre». Il a enfin rappelé l’importance de l’application du droit international pour condamner ceux perpétrant des actes atroces en raison de différences religieuses. (cath.ch/imedia/cg/be)