Couvent d'Ingenbohl: plus de 50 sœurs testées positives au Covid-19

Le couvent des Sœurs de charité de la Sainte-Croix d’Ingenbohl, maison mère de la congrégation, près de Brunnen, dans le canton de Schwyz, a été durement touché par la pandémie de Covid-19. Plus de 50 religieuses ont été testées positives et une d’entre elles est décédée des suites du coronavirus.  La plupart des sœurs sont à nouveau en bonne santé.

Regula Pfeifer/Kath.ch – traduction et adaptation Jacques Berset

«Bien que nous disposions depuis le printemps d’un concept de protection face au coronavirus, que nous mettons en œuvre de manière cohérente, nous sommes également concernées», déclare Sœur Tobia Rüttimann, supérieure provinciale. «Nous avons beaucoup de sœurs très âgées. L’âge moyen est de 81 ans», précise-t-elle.

Soignées sur place

280 sœurs vivent sur la colline d‘Ingenbohl. Une seule religieuse a été hospitalisée, tandis que les autres malades ont été soignées sur place. Les religieuses qui ont été testées positives pourront être libérées de leur isolement dans les prochains jours.

Selon kath.ch, les 280 sœurs d’Ingenbohl ne peuvent pas toutes assister aux services religieux tous les jours, car seules 30 personnes sont autorisées à assister à la messe dans le canton de Schwyz, afin de lutter contre la circulation du Covid-19. Les sœurs disposent d’un calendrier pour savoir qui peut assister à la messe et à quel moment. Pour éviter la propagation du virus, les neuf communautés du monastère ont été séparées les unes des autres.

Les mesures de protection ont fonctionné

Cela permet également d’éviter de nouvelles contaminations. Les mesures de protection ont manifestement fonctionné, constate la supérieure provinciale. Il n’y a pas eu de nouveaux cas ces derniers jours, et la plupart des sœurs ont récupéré.

Dès avant le début de la deuxième vague de coronavirus, le couvent d’Ingenbohl a de nouveau suspendu toutes ses offres d’accueil. Il n’accepte plus les pèlerins ou les hôtes et ne célèbre la messe qu’en interne. Ce faisant, les exigences officielles sont respectées, assure  Sœur Tobia Rüttimann.

«Nous avons relativement beaucoup d’employées et employés externes», confie Sœur Tobia Rüttimann. «Avec ce personnel, nous avons pu faire face». Actuellement, le couvent recherche du personnel soignant, mais, selon la supérieure provinciale, cela n’a aucun lien direct avec la pandémie de Covid-19. (cath.ch/rp/be)