Covid: le Vatican propose des tests gratuits place Saint-Pierre

Dans l’optique de la Journée mondiale des pauvres, le 15 novembre 2020, l’Aumônerie apostolique du Vatican permet depuis deux semaines aux personnes défavorisées de se faire tester gratuitement pour le Covid-19 place Saint-Pierre, a expliqué Mgr Rino Fisichella. Le président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation s’exprimait lors d’une conférence de presse le 12 novembre.

Célébrée pour la quatrième fois depuis sa création par le pape François, la Journée mondiale des pauvres a cette année pour thème «Tends ta main aux pauvres», a rappelé le haut prélat. Un telle parole appelle immédiatement à «la proximité, à la solidarité, à l’amour», a-t-il poursuivi, et fait référence «aux mains» de toutes ces personnes qui ont «défié la contagion» en apportant leur aide.

En raison de la crise sanitaire, beaucoup d’initiatives ne pourront avoir lieu, a expliqué l’Italien en faisant notamment référence au traditionnel repas du pape François salle Paul VI en compagnie de 1’500 pauvres. Toutefois, la pandémie de coronavirus n’a pas empêché le Vatican d’offrir d’autres «signes concrets» de proximité. Depuis deux semaines, le dispensaire de l’Aumônerie apostolique situé sous les colonnes du Bernin permet aux plus pauvres de se faire tester. En moyenne, 50 tests par jour sont ainsi effectués.

Un rendez-vous pour les diocèses

Parmi les autres initiatives prévues, plus 5’000 colis contenant des biens de première nécessité seront envoyés avec l’aide de l’association Roma Cares à des familles de 60 paroisses de Rome. Par l’intermédiaire de l’entreprise La Molisana, 2,5 tonnes de pâtes doivent être également distribuées à divers associations caritatives. Enfin, l’aide de l’entreprise UnipolSai Assicurazioni a permis la distribution de plus de 350’000 masques à destination de 15’000 élèves dans des zones en difficulté.

Malgré cette pandémie, cette journée reste un «rendez-vous» pour les diocèses du monde entier, invités à nourrir «un sentiment d’attention et de fraternité» envers les personnes les plus marginalisées, a souhaité le haut prélat. «Se souvenir de notre destin commun peut nous aider à mener une vie d’attention envers ceux qui sont plus pauvres et qui n’ont pas les mêmes possibilités que nous», a-t-il considéré. (cath.ch/imedia/cg/rz)