Des ouvriers agicoles africains pour les champs israéliens

Après les quelque 220 ouvriers recrutés au Malawi ces dernières semaines, c’est au tour de 1’500 Kényans d’être embauchés pour travailler dans le exploitations agricoles en Israël. Il s’agit de remplacer les Palestiniens et les Thaïlandais qui ont quitté le pays après l’agression du Hamas du 7 octobre 2023.

Selon l’annonce du ministère kenyan du travail, les travailleurs temporaires auront des contrats de trois ans renouvelables, rapporte l’agence vaticane Fides. Israël est en effet confronté à une importante pénurie de main-d’œuvre dans ses exploitations agricoles en raison du départ de plus de 10’000 travailleurs agricoles migrants, principalement des ressortissants thaïlandais, depuis le début du conflit avec le Hamas, le 7 octobre.

Les travailleurs palestiniens, qui représentaient auparavant près de 20% de la main-d’œuvre agricole en Israël, ont été interdits de travail en raison du conflit.

L’annonce de l’envoi de travailleurs en Israël a suscité des réactions mitigées au Kenya, entre inquiétude pour la sécurité des travailleurs et soutien à l’accord avec Israël, compte tenu du manque d’emplois au Kenya et de l’augmentation du coût de la vie. Le taux de chômage moyen au au Kenya se situe à 10% mais il est à 35% chez les jeunes. (cath.ch/fides/mp)