Tessin: Mgr Pier Giacomo Grampa souffle aujourd’hui ses 75 bougies

’Don Mino’, un Pasteur aimé, un Père prévenant, un ami

Lugano, 28 octobre 2011 (Apic) L’évêque de Lugano, Mgr Pier Giacomo Grampa, fête ses 75 ans le 28 octobre 2011. Pasteur aimé, Père prévenant, ami, ’don Mino’ a marqué la vie ecclésiale tessinoise. Retour sur cette personnalité qui ne laisse pas indifférent.

Une chose est sûre, Mgr Pier Giacomo Grampa n’est pas conventionnel. C’est ce qui ressort des témoignages publiés, le 28 octobre, dans le quotidien tessinois «Giornale del Popolo».

Nommé à ses débuts professeur de religion à Locarno, ’don Mino’ préfère le village de Moghegno à un appartement en ville. «Ce choix, commente don Sandro Vitalini, indique la volonté de rester inséré dans l’atmosphère de paroisse, qui l’avait marqué depuis sa naissance», où «à Busto (Varèse en Italie), l’église et l’oratoire ont été le pain quotidien pour le petit Giacomino». Des souvenirs partagés à Lucino au Tessin, don Vitalini évoque «l’activité volcanique» du futur évêque, entre les heures passées à l’école, le service accordé aux œuvres pour les vocations et l’engagement pastoral.

Une fois nommé évêque de Lugano, Mgr Grampa a reconstruit ce climat fraternel et jovial, vécu à Lucino. Le pasteur aime réunir autour de lui: «Chaque jour, les prêtres et les laïcs reçus en audience partageaient sa table». Avec affection, don Vitalini révèle quelques traits de son caractère: «don Mino est un homme doux et assez intelligent pour accepter, avec reconnaissance, les critiques de ses collaborateurs immédiats». Et de conclure: «Il a toujours été fidèle à son engagement de prêtre, annonciateur du Christ libérateur de l’homme».

Mgr Pier Giacomo Grampa

Mgr Pier Giacomo Grampa est né le 28 octobre 1936, à Busto Arsizio en Italie. Il a étudié la théologie au séminaire de Venegono, dans le diocèse de Milan, à Lugano et à la faculté de théologie d’Innsbruck, où il a obtenu sa licence. Il est ordonné prêtre en 1959 à Lugano.

Enseignant la religion, la philosophie et l’histoire au Collegio Papio à Ascona, il en devint vice-recteur, partageant son temps comme curé de diverses paroisses. En 1979, il est nommé recteur, fonction qu’il occupera jusqu’à sa nomination comme évêque en 2003.

Au sein de la Conférence des évêques suisses, Mgr Grampa est responsable du dialogue interreligieux et des groupes de travail «Islam» et «Religions asiatiques et africaines». Sa devise épiscopale est: «Patient dans l’adversité».

Encadré

75 ans, l’âge limite selon le Code de droit canonique

Selon le canon 401, l’évêque diocésain est tenu, à ses 75 ans accomplis, de «présenter la renonciation à son office au Pontife Suprême (le pape) qui y pourvoira après examen de toutes les circonstances». Selon les renseignements donnés par la Curie épiscopale de Lugano à l’Apic, la lettre est en cours de rédaction et sera envoyée à Rome.

Une fois la renonciation acceptée, l’évêque devient administrateur apostolique, jusqu’à la nomination de son successeur. Par contre, il «garde le titre d’évêque émérite de son diocèse et, s’il le désire, conserve sa résidence dans le diocèse», précise le canon 402.

Parmi les évêques suisses émérites actuels, plusieurs sont restés administrateurs apostoliques durant quelques années: Mgr Peter Henrici, évêque auxiliaire émérite de Coire, a quitté sa fonction à 79 ans, Mgr Amédée Grab, évêque émérite de Coire, à 77 ans, Mgr Ivo Fürer, évêque émérite de Saint-Gall, à 76 ans et Mgr Paul Vollmar, évêque auxiliaire émérite de Coire, à 75 ans. (apic/gdp/agences/ggc)

28 octobre 2011 | 16:36
par webmaster@kath.ch
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