Le Saint-Sépulcre de Jérusalem libéré de sa carcasse d'acier (photo: Custodie franciscaine de Terre Sainte)
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Les Eglises de Jérusalem refusent de payer des taxes municipales

Les chefs des Eglises de Jérusalem s’opposent à la volonté de la Municipalité de Jérusalem de percevoir des taxes sur les biens et propriétés des Eglises présentes dans la Ville sainte. Une telle mesure sape à la fois le caractère sacré de Jérusalem et compromet la capacité de l’Église à mener son ministère, déplore un communiqué commun publié le 14 février 2018.

Pour les chefs des Eglises à Jérusalem, la mesure visant à leur faire payer les taxes municipales (connues sous le nom d’Arnona), est contraire à la position historique entre les Églises présentes dans la Ville Sainte de Jérusalem et les autorités civiles à travers les siècles. «Nous sommes fermes et unis dans notre position pour défendre notre présence et nos propriétés», annoncent les prélats

Les autorités civiles ont toujours reconnu et respecté la grande contribution des Églises chrétiennes, qui investissent des milliards dans la construction d’écoles, d’hôpitaux et de maisons, et ce particulièrement pour les personnes âgées et défavorisées, en Terre Sainte, rappelle le communiqué diffusé par le patriarcat latin de Jérusalem.

«Nous déclarons qu’une telle mesure sape à la fois le caractère sacré de Jérusalem et compromet la capacité de l’Église à mener son ministère sur cette terre au nom de ses communautés et de l’Église présente dans le monde entier.»

Les chefs religieux demandent à la municipalité de retirer sa déclaration et de continuer à veiller à ce que le statu quo, sanctionné par l’Histoire sainte, soit maintenu et que le caractère saint de la Ville de Jérusalem ne soit pas violé. (cath.ch/com/mp)

Le Saint-Sépulcre de Jérusalem libéré de sa carcasse d'acier (photo: Custodie franciscaine de Terre Sainte)
15 février 2018 | 16:30
par Maurice Page
Temps de lecture: env. 1 min.
Jérusalem (167), taxes (7)
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