Le choix de l’éducation religieuse: un droit des parents
Espagne: Mgr Diarmuid Martin rappelle l’importance de l’éducation religieuse des enfants
Madrid, 27 novembre 2001 (APIC) «Les parents doivent avoir le droit de choisir l’éducation religieuse qui sera donnée à leurs enfants, en fonction de leurs propres croyances religieuses». C’est ce qu’a rappelé le 24 novembre, Mgr Diarmuid Martin, chef de la délégation du Saint-Siège à l’ONU pour l’Europe, lors de la Conférence de Madrid qui s’est déroulée du 23 au 25 novembre sur l’éducation à la liberté religieuse. Il a par ailleurs mis en garde les éducateurs contre une interprétation des principes religieux qui offensent la dignité de l’homme.
En rappelant une déclaration du concile Vatican II selon laquelle, «les parents ont le droit de décider de l’éducation religieuse qui sera donnée à leurs enfants, en fonction de leurs propres croyances», Mgr Diarmuid Martin a insisté sur le fait que «les gouvernements doivent avoir l’obligation de s’assurer que les parents puissent jouir de ce droit fondamental».
D’un autre côté, il a précisé que, «les leaders religieux doivent être attentifs à rejeter les fausses interprétations de principes religieux, qui viendraient offenser la dignité humaine et l’unité de la famille humaine». Mgr Diarmuid Martin a fait ainsi allusion «aux filles qui doivent avoir un plein accès à l’éducation».
Après avoir donné l’exemple des quelque 200’000 écoles catholiques qui permettent aux enfants de s’ouvrir aux différentes traditions religieuses, Mgr Diarmuid Martin a souligné que «l’éducation scolaire est un facteur clef pour aller plus loin dans la compréhension et la tolérance des communautés religieuses entre elles».
«Malheureusement, a-t-il regretté, trop souvent, la religion est présentée superficiellement dans nos sociétés contemporaines, comme une source de divisions et d’intolérance, plutôt que dans sa capacité à unir et à favoriser le respect».
Pour lui enfin, «un regard attentif doit être posé sur la formation des futurs professeurs de manière à ce qu’ils puissent aborder avec sensibilité et de manière juste, les divisions historiques du passé pour les dépasser et les relire ensemble». (apic/imed/mk)