La Syrie, après Jérusalem, est le premier berceau du christianisme

L’Eglise syrienne a pris comme slogan de la visite papale «La Syrie, berceau du christianisme», car la Syrie est vraiment aux sources de l’Eglise. «De Jérusalem, où ils étaient persécutés, rappelle Mgr Jeanbart, les chrétiens se sont enfuis en Syrie. C’est à Damas que Saul de Tarse, le futur saint Paul, est venu les pourchasser. Il s’était alors formé en Syrie des communautés chrétiennes consistantes. Le christianisme est né à Jérusalem, au Cénacle, au Golgotha, mais le berceau est en Syrie, car c’est là qu’il s’est développé et de là qu’il s’est répandu sur les routes.»

Siège d’un diocèse depuis la fin du IIIe siècle, Alep connaît une présence chrétienne depuis le temps des Apôtres. Dans les «Actes des Apôtres» justement, on lit que Saul de Tarse reçoit aux portes de Damas la mission de convertir les païens. On découvre que c’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de «chrétiens». Le pays allait rapidement être gagné au christianisme, et dès le IVème siècle, sous l’empereur Constantin, se couvrir d’églises. Avant que ne s’amorce le déclin avec les guerres contre les Perses et l’invasion arabo-musulmane au VIIème siècle. A l’instar de la magique Maaloula, plusieurs villages de Syrie parlent encore l’araméen, la langue de Jésus-Christ. (apic/be)

16 avril 2001 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture: env. 1 min.
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