Une mine en Afghanistan | UN Photo/Luke Powell. CC-BY-SA-2.0
Vatican

Le pape déplore que les mines antipersonnel frappent encore des innocents 

«Les mines antipersonnel continuent de frapper des civils innocents, en particulier des enfants, même de nombreuses années après la fin des hostilités», a déploré le pape François en marge de l’audience générale du 28 février 2024. Le pontife argentin a indiqué que le 1er mars marquera le 25e anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel. 

Adopté en 1997, ce traité signé à Ottawa interdit l’emploi, le stockage, la production, la mise au point, l’acquisition et le transfert des mines antipersonnel et exige leur destruction. Ces engins explosifs que le pape qualifie de «sournois» sont déclenchés par la victime elle-même.

Dans son appel qu’il a pu prononcer malgré sa voix fébrile, le pape a eu une pensée pour les victimes qui rappellent «la cruauté dramatique des guerres et le prix que les populations civiles sont contraintes de payer». 

Le pontife argentin a remercié ceux qui contribuent à l’assistance aux victimes et au nettoyage des zones contaminées. «Leur travail est une réponse concrète à l’appel universel à être des artisans de la paix, en prenant soin de nos frères et sœurs», a-t-il conclu. 

Un rapport de l’Observatoire des mines publié fin 2023 indique que 4710 personnes ont été blessées ou tuées par des mines terrestres ou des restes d’explosifs de guerre en 2022, et ce dans près de 50 pays. Les civils représentaient 85% des victimes. Le plus grand nombre de victimes a été enregistré en Syrie (834) et en Ukraine (608). (cath.ch/imedia/hl/mp)

Une mine en Afghanistan | UN Photo/Luke Powell. CC-BY-SA-2.0
28 février 2024 | 12:19
par I.MEDIA
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