Le pape François reçoit une infiltration pour soulager son genou

Dans l’entretien accordé le 3 mai 2022 au Corriere della Sera – largement consacré à la guerre en Ukraine -, le pape François se confie sur l’état de son genou qui l’empêche de marcher. Selon le quotidien italien, le pape devait recevoir des infiltrations pour le soulager.

«J’ai un ligament déchiré, je vais subir une opération avec des infiltrations et nous verrons bien», a expliqué le pape argentin aux journalistes du Corriere qui l’interrogeaient dans sa résidence Sainte-Marthe au Vatican. Selon nos informations, le pontife a bien reçu une infiltration le jour de l’entretien.

«Je suis dans cet état depuis un certain temps, je ne peux pas marcher», a confié le pape de 85 ans qui n’a pas pu se lever pour accueillir ses interlocuteurs. «Les médecins m’ont dit que je devais rester assis pour le genou», s’est-il expliqué. Il a par ailleurs glissé que, par le passé, les papes utilisaient la «sedia gestatoria», c’est-à-dire, une chaise à porteurs. «Il faut un peu de douleur, un peu d’humiliation…», a-t-il alors enchaîné.

Lundi, veille de la publication de l’entretien du pape dans le Corriere, le pontife avait tenu ses audiences à Sainte-Marthe, où il réside, et non pas au palais apostolique, afin d’éviter les déplacements.

Deux jours plus tôt, en recevant des pèlerins de Slovaquie le 30 avril, le pape avait déclaré que sa jambe n’était «pas bonne», ajoutant même: «elle ne fonctionne pas». Il avait confié que son médecin lui avait demandé de ne pas marcher. «J’aime marcher, mais cette fois je dois obéir au docteur», avait-il expliqué.

Le pape, dont on sait qu’il a effectué récemment des examens médicaux, a donc déjà reçu au moins une infiltration. Aucun détail n’a été communiqué sur cette opération.

L’infiltration au genou correspond à l’injection d’antidouleurs pour soulager l’articulation. «Il peut aussi s’agir d’injecter un médicament visqueux qui fait office de lubrifiant», confie à I.MEDIA un anesthésiste français. Ce type d’opérations ne nécessite pas d’anesthésie générale et se pratique aisément dans un cabinet de médecine de ville. Le patient peut sentir les bénéfices de l’opération rapidement.

«Généralement, ce n’est qu’après être allés au bout d’un parcours d’infiltrations non fructueux que nous envisageons une opération chirurgicale plus complexe», explique le médecin. D’après les informations d’I.MEDIA, aucune intervention chirurgicale n’est prévue pour le moment concernant le pape François. (cath.ch/imedia/hl/bh)