La rencontre est une étape importante d'un long processus | © Flickr/catholicism
Vatican

Le pape François sera présent tout au long du sommet sur la protection des mineurs

Le pape François a assuré  qu’il serait présent tout au long du sommet sur la protection des mineurs qui rassemblera les présidents des conférences épiscopales du monde entier à Rome du 21 au 24 février 2019, indique un communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège du 16 janvier.

Le comité d’organisation de la réunion sur la protection des mineurs dans l’Eglise s’est réuni à Rome le 10 janvier, informe le communiqué. Les membres de ce groupe ont procédé à la mise à jour de la préparation de la réunion. Ce comité est composé des cardinaux Blase Cupich et Oswald Garcias, ainsi que de Mgr Charles Scicluna et du Père Hans Zollner.

A la fin de leurs travaux, le pape a reçu en audience les membres du comité d’organisation. Il a ainsi assuré qu’il serait présent personnellement à chaque réunion du sommet qu’il a convoqué en septembre dernier. Il a en outre confié au Père jésuite Federico Lombardi, ancien directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, la tâche de modérer les séances plénières de la réunion.

Ce sommet se déroulera dans la nouvelle salle du Synode. Le communiqué du Saint-Siège précise qu’il comprend des sessions plénières, des groupes de travail, des moments de prière en commun avec écoute de témoignages, une liturgie pénitentielle ainsi qu’une célébration eucharistique finale.

Ce sommet hors du commun réunira environ 180 personnes dont les présidents des conférences épiscopales mais également les chefs des Eglises orientales, des représentants des congrégations religieuses ou encore des hauts représentants de la Curie romaine.

Prévenir et combattre les abus

Pour le pape François, il est  fondamental qu’à l’issue du sommet de février sur la protection des mineurs tous les évêques sachent comment prévenir et combattre les abus sexuels, a déclaré Alessandro Gisotti, directeur ad interim du Bureau de presse du Saint-Siège, le 16 janvier 2019.

Le pape «sait qu’un problème global ne peut être affronté qu’avec une réponse globale», a relevé  A. Gisotti. Pour le successeur de Pierre, il est en effet «fondamental de faire en sorte qu’en retournant dans leur pays (…) les évêques venus à Rome soient conscients des règles à appliquer et accomplissent les pas nécessaires pour prévenir les abus, protéger les victimes et s’assurer qu’aucun cas ne soit couvert ou occulté».

«Une rencontre de pasteurs, pas un congrès d’études»

Le pontife désire également que ce sommet soit «une rencontre de pasteurs, pas un congrès d’études». Ce sommet qui suscite de grandes attentes n’est pas un point de départ mais une étape d’une chemin douloureux, mais sans aucun temps d’arrêt, que l’Eglise parcourt depuis plus de 15 ans.

Alessandro Gisotti a également apporté quelques précisions sur le déroulé de la rencontre. La liturgie pénitentielle aura lieu le samedi 23 février tandis que la célébration eucharistique se tiendra le dimanche 24. Concernant la communication, celle-ci débutera par une conférence de presse de présentation le 18 février. Chaque jour du sommet, un briefing aura lieu devant les journalistes accrédités. Une traduction simultanée sera assurée en français, anglais, allemand, espagnol, italien et portugais. (cath.ch/imedia/pad/mp)

La rencontre est une étape importante d'un long processus | © Flickr/catholicism
16 janvier 2019 | 13:15
par Maurice Page
Temps de lecture: env. 2 min.
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