L'Eglise craint une confrontation violente au Venezuela

«Le Venezuela se dirige vers une confrontation violente si ceux qui ont le pouvoir ne le quittent pas», a affirmé le président de la Commission épiscopale Justice et Paix, Mgr Roberto Luckert Leon, le 13 mai 2016, au cours d’une intervention radiodiffusée.

L’archevêque de Coro a fait référence à la manière dont le gouvernement gère l’examen des signatures recueillies par l’opposition pour organiser un référendum contre le président d’ici la fin de cette année. Le 2 mai 2016, en effet, l’opposition a présenté au Conseil national électoral près de 2 millions de signatures soutenant la convocation d’un référendum portant sur la révocation du mandat du président Nicolas Maduro. Cependant, selon des informations locales parvenues à l’agence missionnaire vaticane Fides, le décompte de ces signatures est trop lent et semble trouver chaque jour de nouveau obstacles bureaucratiques susceptibles d’entraver la procédure.

S’exprimant au micro de Union Radio le 13 mai, l’ancien candidat de l’opposition aux élections présidentielles, Henrique Capriles, a déclaré que l’Eglise pourrait jouer un rôle de médiateur dans cette situation politique tendue que connaît actuellement le pays. Henrique Capriles demande une date pour le référendum définitif contre le président Maduro. (cath.ch-apic/fides/mp)

La frontière entre la Colombie et le Venezuela est devenue une zone instable (Photo d'illustration:derMikelele/Flickr/CC BY-NC 2.0)
17 mai 2016 | 14:41
par Maurice Page
Temps de lecture: env. 1 min.
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