Rome: Le «miracle de la neige» célébré le 5 août à Sainte-Marie Majeure
Célébrations et conférences au programme
Rome, 30 juillet 2003 (Apic) La fête de la dédicace de la basilique Sainte- Marie-Majeure sera célébrée comme chaque année le 5 août: le «miracle de la neige» se serait produit dans la nuit du 4 au 5 août 358 là où se dresse aujourd’hui le monument marial, rappelle le Vatican Information Service.
La basilique est le premier édifice dédié à la Vierge Marie en Occident. Le «miracle» est relaté par un bas-relief de la chapelle de la Vierge à l’intérieur de la basilique. Selon un communiqué du chapitre de la basilique, plusieurs conférences prépareront à la fête de la dédicace de la basilique libérienne. Parmi les orateurs, on note le cardinal Francesco Mario Pompedda, préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique; le cardinal Sergio Sebastiani, président de la Préfecture pour les Affaires économiques du Saint-Siège (APSA); le Cardinal Virgilio Noè.
Le cardinal Carlo Furno, archiprêtre de la basilique, célébrera une Messe pontificale au cours de laquelle, comme durant les vêpres qui suivront, on assistera à la pluie de pétales de fleurs depuis le toit de l’édifice, en souvenir du «miracle» de 358.
Un peu d’histoire
Selon la tradition, la Vierge Marie serait apparue en songe à deux Romains, Jean, un patricien, et son épouse, ainsi qu’au pape Libère (352-366), demandant la construction d’une église en son honneur. Une chute de neige aurait délimité l’aire d’édification d’un premier sanctuaire: un vrai miracle météorologique, à Rome, au mois d’août!
Presque un siècle plus tard, après la proclamation de Marie, Mère de Dieu, par le Concile d’Ephèse (431), le pape Sixte III (432-440) fit édifier la basilique actuelle.
Sainte-Marie-Majeure, qui est également appelée Sainte-Marie-de-la-Neige mais dont le nom primitif est Basilique libérienne, en souvenir du pape Libère, renferme notamment les reliques traditionnelles de la Crèche de Bethléem et l’icône de Marie «Salut du peuple romain» (»Salus Populi Romani»), particulièrement vénérée par les Romains et que la tradition attribue à l’évangéliste saint Luc. (apic/zn/pr)