Russie – Ukraine: le cardinal Parolin appelle à éviter un «point de non-retour»

Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, a fait part de sa «grande préoccupation» après le regain de tensions entre la Russie et l’Ukraine, auprès de l’agence catholique italienne Sir le 28 novembre 2018.

Trois navires militaires ukrainiens ont été attaqués et saisis par la marine russe le 25 novembre, alors qu’ils croisaient dans les eaux de Crimée, presqu’île revendiquée par l’Ukraine et annexée par la Russie en 2014. Suite à cet événement, le Parlement ukrainien a voté l’adoption de la loi martiale dans une dizaine de régions frontalières du pays.

Face à cette situation, le ›numéro 2’ du Saint-Siège a souligné sa «grande préoccupation pour cette tension qui va crecendo et n’augure certainement rien de bon». Il a ainsi appelé les différentes parties à la «sagesse» pour éviter d’en arriver à un «point de non-retour».

Cet appel au calme du Saint-Siège intervient alors que le président ukrainien Petro Porochenko a évoqué la «menace d’une guerre totale» avec Moscou, qui aurait selon lui triplé la présence militaire le long de sa frontière avec l’Ukraine. Pour sa part, Vladimir Poutine, le chef d’Etat russe, a assuré sa «profonde préoccupation» tout en mettant en garde Kiev contre tout acte «irréfléchi».

Trois navires militaires ukrainiens ont été attaqués et saisis par la marine russe le 25 novembre, alors qu’ils croisaient dans les eaux de Crimée, presqu’île revendiquée par l’Ukraine et annexée par la Russie en 2014. Suite à cet événement, le Parlement ukrainien a voté l’adoption de la loi martiale dans une dizaine de régions frontalières du pays.

Face à cette situation, le ›numéro 2’ du Saint-Siège a souligné sa «grande préoccupation pour cette tension qui va crecendo et n’augure certainement rien de bon». Il a ainsi appelé les différentes parties à la «sagesse» pour éviter d’en arriver à un «point de non-retour».

Cet appel au calme du Saint-Siège intervient alors que le président ukrainien Petro Porochenko a évoqué la «menace d’une guerre totale» avec Moscou, qui aurait selon lui triplé la présence militaire le long de sa frontière avec l’Ukraine. Pour sa part, Vladimir Poutine, le chef d’Etat russe, a assuré sa «profonde préoccupation» tout en mettant en garde Kiev contre tout acte «irréfléchi». (cath.ch/imedia/xln/mp)

28 novembre 2018 | 17:04
par Maurice Page
Temps de lecture: env. 2 min.
Russie (273), Ukraine (628)
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