Le Saint-Siège encourage à faire preuve de solidarité avec l'Afrique

A l’occasion du 30e sommet de l’Union africaine, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, a déploré, le 29 janvier 2018, le «manque de solidarité» qui met en péril des millions de vie et empêche la lutte contre la famine et la pauvreté en Afrique.

En 2014, en signant la déclaration de Malabo (Guinée équatoriale) les pays de l’Union africaine s’étaient donné pour objectif d’éradiquer la faim sur le continent «avant 2025», rappelle le cardinal dans un message à Alpha Condé, président sortant de l’organisation. Selon le secrétaire d’Etat du Saint-Siège, le pape François encourage à revenir à l’esprit de cette déclaration, qui avait inspiré un vigoureux appel pour libérer les Africains de la menace de la faim.

Les affamés ne peuvent plus attendre

Pour faire face à une situation de plus en plus difficile, déclare le cardinal Parolin, il est nécessaire d’accorder une attention et une coopération nouvelles envers les peuples qui ne sont pas en mesure de satisfaire leurs besoins humains fondamentaux. Leurs difficultés viennent, en particulier, du changement climatique et de ses effets sur les activités agricoles. Mais également de l’accroissement des conflits sur le continent. Pour le ‘numéro 2’ du Saint-Siège, il faut réagir car «les affamés ne peuvent plus attendre».

Les solutions pour lutter contre la faim demandent la solidarité et la responsabilité de tous les acteurs de la scène internationale. Pour que de meilleures solutions puissent émerger, il faut un dialogue, large et sincère, avait affirmé le pape François en octobre 2017 lors de sa visite à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Selon le cardinal Parolin, c’est vrai en particulier s’agissant de la coopération entre la FAO et les pays africains. (cath.ch/imedia/mp)